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Seduction Game
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Quatre Ans, Mais Veut Déjà Dominer Le Monde
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Sam 13 Juil 2024 - 16:09
Seduction Game
Ecrit Par Alcohool And Tea Lover



Carte D'identité

Pays D'origine : Chine

Traduction : Mulffin
Correction : Mulffin

Nombre De Chapitres : 4 Chapitres

Status : Terminé


Résumé

Gu Xia a longtemps désiré Ji Zheng. Cependant, il s’est toujours retenu, et a continué à feindre l’innocence devant l’homme qu’il aime.

Ji Zheng a longtemps désiré Gu Xia. Cependant, il s’est toujours retenu et a continué à montrer un visage d’homme honnête.

C'est l’histoire de deux hommes, qui ignorent leurs sentiments mutuels, essayant de se séduire l’un l’autre pendant que l’un prétend être innocent et l’autre prétend être honnête.

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Quatre Ans, Mais Veut Déjà Dominer Le Monde
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Sam 20 Juil 2024 - 14:04



Chapitre 1
Le temps se réchauffait de plus en plus, au point qu’aucun employé du bureau n’était allé chercher de repas à la cafétéria de l’entreprise. En effet, la plupart avait choisi de commander à l’avance à emporter. Gu Xia était l’un des rares à aller à la cafétéria et ce dans le seul but de passer du temps avec Ji Zheng.

Il avait l’intention de l’accompagner à la cafétéria aujourd’hui, mais lorsqu’il sortit des toilettes, il fut frappé par un énorme mal de tête. En pensant qu’il pouvait souffrir d’une insolation, il s’assit et posa sa tête sur la table pendant un moment.

Il se sentit malade en levant la tête au moment où Ji Zheng l’avait appelé. Il lui dit en le saluant :

— Je ne pense pas pouvoir y aller avec toi. Je suis fatigué alors je vais reposer mes yeux un petit moment.

Quand Ji Zheng partit, Gu Xia s’appuya contre la chaise et continua à se reposer un peu plus longtemps. Comme la douleur lancinante dans sa tête commençait à se calmer, il souffla de soulagement, tout en se sentant de plus en plus perdu sur la façon de draguer Ji Zheng.

Même si ses sentiments étaient confus, il ne pouvait toujours pas oublier Ji Zheng parce qu’il l’aimait vraiment beaucoup. Il adorait son visage, son corps et même sa personnalité. Mais le problème était que Ji Zheng était un homme trop hétéro, alors Gu Xia sentit qu’il ne pouvait pas trop révéler son affection. On disait souvent que les romances au bureau faisaient plus de mal que de bien…

Il désirait être en relation, mais l’homme lui donnerait-il une chance?

Plus il s’attardait la dessus et plus sa migraine était horrible. Gu Xia reposa sa tête contre la table, elle était encore remplie à ras-bord par le visage de Ji Zheng, obsédée par l’espoir. Gu Xia s’était finalement endormi en pensant de plus en plus à lui. Quand il se réveilla, il était dans la lune. Bien que le ventilateur électrique du bureau fonctionnait, le temps était encore assez moite. De la sueur avait coulé sur son front pendant sa sieste, même ses tempes étaient humides.

— Tu es réveillé?

Gu Xia prit un moment pour comprendre que cette voix appartenait à Ji Zheng. En se tournant, il fut accueilli par le regard de Ji Zheng assis à côté de lui et tenant quelque chose dans sa main.

Gu Xia regarda l’heure et découvrit qu’il n’avait dormi que vingt minutes.

— Pourquoi es-tu revenu si tôt? Tu as déjà fini de déjeuner?

Puisqu’il venait de se réveiller, sa voix semblait nasillarde.

Ji Zheng savait qu'il ne devait penser à rien d'autre à ce moment-là, car Gu Xia semblait encore se sentir malade. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser que la douce voix de Gu Xia était un peu adorable.

Il se disait qu’il était un cas perdu pour trouver un homme adorable, Ji Zheng leva la tête pour regarder Gu Xia qui reposait son poignet au bord de la table, sa main pendant au bord. Elle lui apparut belle, claire et grande. Quel spectacle cela devait être de voir ces magnifiques mains jouer du piano. Même si Gu Xia ne jouait pas de piano, les utiliser pour ‘autre chose’ pourrait aussi être… plaisant.

Après avoir placé le sac qu’il portait sur la table, Ji Zheng en sortit les médicaments et le porridge qu’il contenait.

— Mange quelque chose avant de prendre tes médicaments.

Gu Xia était distrait par le regard de Ji Zheng qui s’attardait encore sur sa main.

— Merci !

En regardant la boîte de médicament, il la retourna pour la regarder de plus près. Ce fut seulement après avoir fini de l’examiner qu’il osa prétendre regarder Ji Zheng avec désinvolture.

— Des gélules ?

— Oui. Acquiesça Ji Zheng en détournant le regard. Il n’y avait pas de médicaments effervescents.

Le coin de la bouche de Gu Xia s’étira et il dit :

— Heureusement qu’il n’y en avait pas, Je déteste prendre ces trucs dégoûtants.

Ji Zheng rit, il leva inconsciemment la main avant de la rabaisser quand il réalisa son geste.

— Pourquoi te comportes-tu toujours comme un enfant?

Ça le démangeait vraiment de caresser les cheveux de Gu Xia, mais une telle action serait jugée trop intime. Il avait peur que Gu Xiao le repousse par embarras.

En ouvrant le récipient, Gu Xia prit une cuillère pour manger une petite bouchée de porridge.

Le porridge était chaud et un peu sucré. Après avoir fait courir le bout sensible de sa langue le long du bord de la cuillère, il posa une question pour laquelle il pensait déjà connaître la réponse

— Tu as mangé?

Il était certain que Ji Zheng avait déjà pris son déjeuner avant de rentrer, mais il mourait d’envie de trouver un sujet pour continuer la discussion alors il s’était contenté d’une petite conversation.

Ce qu’il n’avait pas prévu c’est d’entendre Ji Zheng répondre,

— Pas encore.

En tenant sa cuillère dans la bouche, Gu Xia était un peu sans voix, Ji Zheng n’avait pas mangé. Pas mangé du tout...cela voulait-il dire qu’il était sorti pour lui acheter des médicaments?

Dès que les mots avaient quitté sa bouche, Ji Zheng fut frappé par une pointe de regret. Plus tôt, il avait vu que Gu Xia avait l’air malade, comme s' il avait une insolation, alors il était allé rapidement à la pharmacie. En revenant, il était même allé commander du porridge à la cafétéria. Il n’avait pas le moins du monde eu peur que ces sentiments puissent être découverts par Gu Xia mais en jugeant par le sens que prenait la conversation, Gu Xia pourrait finir par sérieusement le presser d’aller remplir son estomac à la place.

Cependant, le cerveau de Gu Xia était encore confus. Il replaça la cuillère dans le porridge et poussa le contenant vers Ji Zheng.

— Prends-ça alors.

Ji Zheng ne savait pas s' il devait rire ou pleurer de la réponse inattendue de Gu Xia. Il ne pouvait pas résister à l'envie de tendre la main et d'ébouriffer ses cheveux.

— Qu’est-ce que tu vas manger si je prends ça?

Pendant qu’il était immergé dans son propre monde, Gu Xia répondit

— Je peux juste te regarder.

— C’est à toi. Prends des médicaments quand tu as fini. Je passerai à la cafétéria plus tard pour prendre mon déjeuner.

Gu Xia ne supportait pas de penser que Ji Zheng avait faim alors il dit rapidement,

— Pourquoi tu n’y vas pas maintenant? Il n’y aura peut-être plus de nourriture plus tard.

— Il n’y a pas le feu. Il y aura beaucoup trop de monde si j’y vais maintenant, expliqua Ji Zheng.

Gu Xia remarqua qu’il n’arrivait pas à persuader Ji Zheng peu importe ce qu’il lui disait, il prit une cuillère de porridge et la porta proche de la bouche de Ji Zheng.

Ji Zheng repoussa la cuillère et dit à Gu Xia de finir correctement sa nourriture.

Ji Zheng était plus vieux que Gu Xia de trois ans. Les deux ne travaillaient pas dans la même équipe et depuis que Ji Zheng était devenu chef, Gu Xia avait l’habitude d’entendre parfois Ji Zheng réprimander les membres de son équipe. Bien qu’il avait l’air beau quand il les réprimandait avec un air tendu sur son visage, il avait aussi l’air terrifiant, alors Gu Xia obéissait toujours à ses mots.

Il baissa la tête pour manger deux cuillères de porridge de plus avant de tourner son regard vers Ji Zheng,

— Je me sens mal si tu continues à me regarder comme ça.

Ji Zheng lui sourit.

Gu Xia poussa le contenant entre eux et dit,

— Alors, pourquoi ne pas le partager ?

A la fin, Ji Zheng répondit en mangeant deux cuillères de porridge sous le regard de Gu Xia qui avait une expression vide sur le visage.

Un baiser indirect. C’était malheureux que ce terme contienne un mot que Gu Xia détestait énormément, le mot ‘indirect’.

Dès que Ji Zheng mit la cuillère de porridge dans sa bouche, il fit exprès de passer sa langue contre le dos de la cuillère. La léchant avec attention, il avala jusqu’à la dernière goutte de porridge, savourant le plaisir de leur contact indirect bien que cela semblait anodin. Il n’y avait aucun doute qu’il était vraiment très épris de Gu Xia.

Ils se reposèrent un moment après avoir fini le porridge. Gu Xia prit rapidement le médicament et insista pour aller à la cafétéria avec Ji Zheng.

— Tu te sens déjà mieux? Ce serait mieux que tu restes à ta place et que tu te reposes plus.

Ji Zheng le repoussa sur sa chaise, refusant de le laisser le suivre.

Au moment où Ji Zheng était parti, Gu Xia se souvint de l’événement qui s’était produit plus tôt, le coin de sa bouche se soulevant dans un sourire idiot pendant qu’il frappait inconsciemment ses doigts sur la table. Il sentit qu’il devait vraiment travailler plus fort. Ji Zheng était un homme super, alors il n’y avait aucun doute qu’il devait avoir beaucoup d’admirateurs qui le poursuivaient. Gu Xia devait vraiment tout donner s' il voulait être le petit chanceux qui gagnerait le cœur de Ji Zheng.

C’était la fin d’un projet, et les deux équipes s'enthousiasmaient à l’idée de sortir pour se reposer et s’amuser.

Ji Zheng fut le premier à céder, ce qui a incité la propre équipe de Gu Xia à suivre son exemple. C'est ainsi qu'un groupe important de personnes a commencé à se rendre à la KTV avec des de grandes intentions.



Pendant qu’ils étaient en train de boire, quelqu’un demanda à Ji Zheng quel genre de fille l’intéressait. Caché dans un coin, Gu Xia fit semblant d’écouter quelqu’un chanter alors qu’en fait, il avait tendu l’oreille pour entendre la conversation de Ji Zheng.

Gu Xia avait l’air complètement fixé sur l’écran de la KTV. Pourtant en entendant la question, Ji Zheng lança un coup d'œil dans sa direction avant de répondre.

— Le genre de fille que j’aime? Et bien, ça n’a pas d’importance temps que je l’aime.

A cette réponse, ses collègues le huèrent et insistèrent pour que Ji Zheng donne une vraie réponse.

Alors Ji Zheng répondit au hasard :

— De grands yeux ronds avec de petits atouts.

Il poursuit avec son mensonge désinvolte en disant :

— Être mignonne est un must.

— Je suis surpris de voir que tu as un goût si unique.

Son esprit étant maintenant en train d'errer, Ji Zheng répondit avec peu de réflexion :

— Mmhmm. Tu peux le dire.

— Alors tu aimes quelqu'un d'innocent et d'authentique ?

— Oui.

Gu Xia, toujours caché dans le coin, écoutait discrètement la conversation. Oh! Innocent et unique? Alors il n’était sûrement pas un bon candidat puisque pas plus tard qu’hier il avait rêvé que Ji Zheng le baisait fort. Il pencha sa tête sur le côté pour écouter un peu plus mais la conversation était déjà passé à un sujet différent. Son collègue qui venait de finir de chanter une chanson d’amour profonde était descendu de la scène, et lui donna une petite tape sur son épaule.

— Alors qu’est-ce que tu penses de mon chant, hein? N’était-ce pas agréable à entendre?

Gu Xia était le plus jeune de l’équipe alors la majorité de ses collègues aimait appuyer leur poids sur lui quand il lui parlait.

Malheureusement, Gu Xia n’avait pas été attentif pendant tout ce temps alors il répondit sans conviction.

— Excellent.

Le gars ricana et lui dit,

— Alors je vais t’en chanter une autre.

Pendant ce temps, Gu Xia était toujours inquiet du fait que Ji Zheng aimait quelqu’un qui était innocente et authentique. Mais il n’était rien de tout ça! Que devait-il faire dans ce cas? Devait-il juste faire semblant?

Toujours absorbé dans ses pensées, il n’avait même pas réalisé que Ji Zheng s’était assis à ses côtés. Quand son collègue sur la scène commença enfin à chanter, Il fut sorti de ses pensées en sursaut, regardant instantanément le gars. C’était quoi ce bordel? Ses oreilles étaient en train de saigner.

Cela irrita un peu Ji Zheng de voir que Gu Xia regardait l’homme qui chantait sur la scène de la même façon que lorsqu’il lui avait parlé plus tôt. Cela avait été difficile pour lui d’éviter d’être forcé de boire pour qu’il puisse aller s'asseoir à côté de Gu Xia. Alors quand il vit que Gu Xia regardait l’homme , apparemment dans un état second, il se sentit encore plus irrité qu’avant. Il tendit la main pour donner une tape sur l’épaule de Gu Xia afin d’attirer son attention.

Gu Xia se tourna. En voyant que l’homme auquel il rêvait jour et nuit était maintenant assis à ses côtés,il était pris entre des sentiments d'exaltation et de nervosité. Le premier mot qui lui était venu à l'esprit à ce moment-là fut le mot ‘innocent’.  Peut-être qu’il était vraiment obsédé.

— Qu’est-ce que tu fais ? demanda Ji Zheng.

— J’écoute, répondit Gu Xia.

Fermant un peu ses yeux, Ji Zheng entendit la fêlure évidente dans la voix de son collègue sur scène. Il s’appuya contre le canapé et demanda,

— Est-ce que tu aimes ?

Gu Xia se rapprocha silencieusement de l’oreille de Ji Zheng, son souffle chaud la frôlant.

— Super horrible.

Les deux éclatèrent simultanément de rire. En fait, Ji Zheng était très satisfait de la réponse de Gu Xia mais il lui dit toujours en riant,

— Est-ce que tu parles mal des gens dans leur dos?

Le sourire sur le visage de Gu Xia se figea lorsqu’il sentit que cette personne pure et innocente avait été soudainement exposée et qu’il ne savait pas comment la sauver.

Heureusement, Ji Zheng choisit de hausser la voix à ce moment-là,

— Qui choisit les chansons?

— Le chef veut chanter aussi? Tout le monde, faites place! Avancer la chanson du chef au début !

Ji Zheng les réprimanda brièvement avant de prendre le micro. Ensuite il se tourna vers Gu Xia et demanda,

— Est-ce que ça t’intéresse de m’entendre chanter ?

Par peur que son masque ne se détériore encore plus, Gu Xia choisit de rester silencieux et répondit seulement d’un hochement de tête.

Ji Zheng n’alla pas sur scène. A la place, il resta assis à côté de Gu Xia pendant qu’il chantait. Il avait une jolie voix et atteignait toutes les bonnes notes. Cependant la chanson lente qu’il avait choisie n’était pas assez excitante pour retenir l'attention des gens alors après qu’il ait chanté quelque vers, la plupart avait opté pour un jeu de poker et continuer de boire.

Gu Xia l’écouta chanter alors qu’il restait assis à côté de lui. Quand Ji Zheng finit la chanson, Gu Xia l'applaudit.

— Tu es bon.

Ji Zheng répondit avec un son évasif avant de donner le micro à quelqu'un d’autre. Il prit ensuite une grosse poignée de cacahuètes et commença à les manger une par une.

Il pensait que puisqu’il était déjà déterminé à gagner le cœur de Ji Zheng, il devrait bientôt passer à l’action..

Il regarda machinalement les cacahuètes dans la main de Ji Zheng. En voyant sa réaction, Ji Zheng demanda,

— Tu en veux?

Se sentant tout à coup brûlant, Gu Xia s’avança, ses dents frôlèrent le doigt de Ji Zheng alors qu'il enroulait sa langue autour de la cacahuète offerte pour la prendre dans sa bouche, l'avalant en une seule bouchée.


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Sam 20 Juil 2024 - 14:05



Chapitre 2
Avec la faible lumière, associée à l’air chaud de cet espace petit et étroit, l’atmosphère devint plus intime.

Ji Zheng pouvait encore sentir la chaleur du bout de la langue de Gu Xia sur son doigt. Alors qu'il tournait doucement son doigt, sa pomme d'Adam se mit à trembler pendant une seconde.

Un vieux classique fut joué dans la pièce privée, ce qui incita tout le monde à chanter tous ensemble. Distrait, Gu Xia se tourna pour jeter un œil furtif vers l’écran. Quand il fut sur le point de se tourner de nouveau, Ji Zheng tendait déjà la main pour offrir une autre cacahuète et son doigt frôla accidentellement les lèvres de Gu Xia.

Gu Xia ouvrit instinctivement sa bouche , autorisant Ji Zheng à mettre la cacahuète à l'intérieur.

Au moment où Gu Xia la mâcha et l’avala, Ji Zheng prit une nouvelle cacahuète , et lui demanda,

— Tu en veux plus?

Sans savoir ce qu’il se passait, Gu Xia se dit que son plan de séduction avait raté. Il tourna le cou vers l’endroit où était Ji Zheng qui le nourrit ensuite avec une nouvelle cacahuète.

La façon dont Gu Xia avait obéit et ouvert la bouche fit bander Ji Zheng si fort que son pénis cognait contre la braguette de son pantalon et formait une bosse évidente. Il allait sur un terrain dangereux mais Ji Zheng ne pouvait s’en empêcher. Il avait du mal à continuer de le nourrir, il avait envie de ressentir ses doigts frôler ses douces lèvres. A chaque fois que Gu Xia ouvrait la bouche, il pouvait voir clairement sa douce langue rouge… Ji Zheng savait que s'il autorisait ses pensées à aller plus loin, il arriverait au point de non retour. Alors il poussa rapidement l’assiette vers Gu Xia, se racla la gorge deux fois avant de dire,

— Mange-les.

En voyant que Ji Zheng refusait de le nourrir, Gu Xia ne put s’empêcher de se sentir déçu. Il soupira, en se disant que puisqu’il ne pouvait plus agir innocemment et qu’il échouait au jeu de la séduction, il pouvait tout aussi bien mourir de tristesse.

Il pencha la tête en attrapant un morceau de pastèque pour le manger. Il n’était même pas d’humeur à essuyer le jus qui avait éclaboussé son visage. A la fin, ce fut Ji Zheng qui prit un papier pour l’essuyer.

Ji Zheng était si gentil, pensa Gu Xia pour lui même. C’était dommage que sa cible avait un petit côté obtus, au point que sa ruse pour le séduire était absolument inutile contre lui.

Il devait faire ses devoirs ce soir pour découvrir comment les internautes avait gagné le cœur de la personne de leur rêve.

En réalité, Ji Zheng n’était pas un homme aussi bon que que Gu Xia pensait. Tout ce qu’il voulait faire était de saisir l’opportunité de caresser le visage de Gu Xia, alors il continuait d’essuyer son visage avec le papier. Ayant d’une peau claire naturellement, elle devint rouge à force d’être autant essuyée.

Perdu profondément dans ses pensées, Gu Xia avait complètement raté le regard audacieux et affamé de l’homme qui le regardait comme s'il avait envie de le dévorer vivant. Ji Zheng se sentait vraiment forcé de le clouer sur le sofa et de coucher sauvagement avec lui, mais chaque fois qu’il pensait à la façon dont Gu Xia, cette personne tendre et obéissante, finissait par pleurer quand on l’embêtait, Ji Zheng n’avait pas le cœur à le faire pleurer. Si Gu Xia éclatait vraiment en sanglot, cela serait à cause de l'immense vague de plaisir qu’il lui donnerait.

Et juste comme ça, les deux gardaient enfouis leur sentiments , et ils persévérèrent jusqu’à la fin de la session de Karaoké.

Leurs collègues qui partaient tous dans la même direction décidèrent de faire du covoiturage pour rentrer. Puisque personne ne savait que Ji Zheng et lui vivait dans des directions opposées, Gu Xia commença à monter dans la même voiture que lui, comme ça il put s'asseoir et rester avec Ji Zheng un peu plus longtemps.

Au moment ou Gu Xia mis un pied dans la voiture, Ji Zheng lui demanda tout à coup,

— Gu Xia es-tu soûl?

Comme ils se regardaient régulièrement dans la pièce privée, Ji Zheng savait très bien que Gu Xia n’avait bu que deux verres. . Cependant il agissait comme s'il ne savait rien.

Sans réfléchir, Gu Xia répondit,

— J’ai seulement bu un peu. Je ne suis pas soûl.

Ji Zheng se moqua de lui en levant la tête,

— Alors, pourquoi es-tu là? Ta maison n’est-elle pas dans l’autre direction? En disant ça, il montra même la direction de la maison.

Puisque son plan était découvert, il prétendit rapidement qu’il était monté dans la mauvaise voiture par erreur, regardant délibérément à droite et à gauche

— Ah, mon cerveau est un peu embrumé, dit-il en fermant la portière. Comment sais-tu où je vis?

Il avait seulement demandé l’air de rien, pourtant Ji Zheng avait répondu,

— Je sais, c’est tout.

A travers la fenêtre, Gu Xia sourit à Ji Zheng qui était assis dans la voiture. Son sourire était un peu sensuel, beau comme la faible lumière de la lune qui l’illuminait. Cela semblait avoir enflammé Ji Zheng alors qu'il était submergé par le désir soudain de simplement tirer Gu Xia dans la voiture avec lui, ou... De juste partir avec lui.

Mais Ji Zheng se retint de céder à la tentation. Pendant qu’il faisait signe à Gu Xia, il cria,

— A demain.

Il savait que Gu Xia ne pourrait pas l'entendre  à travers la fenêtre, cependant il se sentit obligé de le dire on aurait dit qu’il y avait encore de l’espoir pour son amour aussi longtemps qu’il le dirait à haute voix. Il souhaitait que demain arrive plus vite et il espérait qu’il pourrait voir la lumière de Gu Xia tôt dans la matinée.



Le jour suivant, Gu Xia arriva au travail un peu plus tard que d’habitude. Il s’était bien habillé exprès, et avait enfilé une chemise boutonnée. Il avait l’air d’un étudiant de l'université qui venait juste d'arriver sur le marché du travail. Il avait l’air très beau et élégant.

Ses collègues lui demandèrent en plaisantant s'il était en couple puisque son visage était brillant.

En allant à sa place, il répondit en marmonnant,

— Je dois être plus réservé.

Cette réponse qui avait énormément déconcerté ses collègues.

Au moment où Ji Zheng sortit de son bureau, Gu Xia fut subitement imprégné de bonne humeur, ses yeux suivirent Ji Zheng alors qu’il s’était mis en garde au plus profond de lui même d'agir comme une personne pure et innocente, qu’il devait être pur et innocent. Il avait besoin de se retenir. Il le devait!

Ji Zheng lui a fait un sourire en le remarquant et lui dit :

— Bonjour.

Gu Xia sentit que son cœur entier allait se liquéfier juste avec ce sourire. La chaleur qui parcourait son corps se précipitait constamment en avant, l’enveloppant.

Il ne put résister à faire un sourire idiot à Ji Zheng qui vint ensuite lui frapper gentiment la tête, en lui demandant pourquoi il était perdu dans ses pensées.

Gu Xia était convaincu qu’il ne faisait rien de tel puisqu’il était complétement conquis par le charme et le sex appeal de l’homme.

Il baissa la tête et marmonna indécis, quand tout à coup, Ji Zheng se pencha vers lui, lui faisant si peur qu’il sursauta.

— Qu’est-ce que tu marmonnes?

Gu Xia lui jeta un regard avant de baisser le regard une nouvelle fois. Quand il le regarda de nouveau, il commenta,

— Je pense que tu es très beau aujourd’hui.

Ji Zheng sentit son cœur rater un battement. Bien qu'il soit dans la fleur de l'âge, il se sentait encore comme un jeune homme qui aspire à l'amour. Il n’y avait aucun doute qu’il ressentait du mépris envers lui même mais puisque celui qui l'encensait était Gu Xia, la personne qu’il aimait, la personne avec qui il voulait ardemment conclure et qu’il voulait chérir, les palpitations qu’il ressentit semblaient quelque peu romantique.

En léchant ses dents avec sa langue, Ji Zheng fit un faible gloussement et se redressa.

— Dommage, je ne serai jamais aussi beau que toi.

Gu Xia ressentit des sueurs froides après qu’il ait dit ça. Ca ne le dérangeait pas de dire quelque chose de plus explicite mais n’importe qui aurait pu dire que ces choses étaient impures.

Ayant fini sa part de travail la nuit dernière, il se rappela plusieurs fois qu’il devait garder le contrôle sur lui même. Il était vraiment presque prêt à réprimer son désir et la chaleur au fond de lui. Après avoir médité la dessus un peu plus longtemps, il ne put penser qu’à ces mots clichés pour complimenter Ji Zheng.

Cependant même avec ce genre de compliment, il ne pouvait toujours pas se résoudre à le dire. Il avait peur que Ji Zheng se moque de lui. A chaque fois qu’il pensait que cela arrivait, plus il était nerveux, et l’effort qu’il lui fallu pour retenir de dire ces mots fit rougir ses oreilles.

Dans les faits actuels, Ji Zheng avait ri mais pas pour se moquer de lui, alors Gu Xia se sentit en quelque sorte à l’aise, son cœur était tout chaud et confus. Il était aussi un peu excité et heureux en même temps. Comme il regardait la cravate de Ji Zheng, il rêva au jour où il pourrait la tirer vers lui, soulever son menton pour capturer ses lèvres dans un baiser passionné. Puisque Ji Zheng était une si gentille personne, Gu Xia était sûr que son baiser serait effectivement tendre.

Ji Zheng demanda,

— Tu veux qu’on déjeune ensemble plus tard?

Il acquiesça en réponse. Une fois que Ji Zheng partit, Gu Xia commença à anticiper l’heure du déjeuner, espérant que le temps passe plus vite.

Le temps était plutôt chaud et humide alors Gu Xia avait bu beaucoup d’eau. Il avait besoin d'aller faire un tour aux toilettes, il marcha vers le couloir où il remarqua Ji Zheng à la porte des toilettes. Au début, Gu Xia avait voulu aller le saluer, mais il s’arrêta quand une pensée lui traversa soudain l’esprit. Il commença alors à défaire deux boutons de sa chemise pendant qu’il marchait vers l’homme. Il se dit que puisqu’il voulait séduire Ji Zheng, il pourrait aussi bien jouer le jeu. Au moment où il atteignit la porte, il prit même une profonde inspiration et s’encouragea silencieusement.

Ce fut seulement quand Ji Zheng finit son affaire que Gu Xia arriva enfin.

Comme Ji Zheng remontait sa fermeture éclaire, Gu Xia l’approcha pour jeter un rapide coup d’œil, seulement il tourna rapidement la tête à l’instant ou Ji Zheng leva le regard.

— Tu m’épies. demanda Ji Zheng avec une confiance absolue.

Ces paroles firent frémir doucement la main de Gu Xia et il manqua presque la cuvette des toilettes.

Alors comment Ji Zheng avait su? Gu Xia était l’homme qu’il désirait depuis longtemps dans son cœur. Plus tôt, à partir du moment où Gu Xia se tint à côté de lui, il avait déjà remarqué que c’était lui. Alors il avait fait exprès de remonter sa braguette doucement. Avec pour objectif... Disons simplement qu’il était rempli de pensées impures.

L’embarras de Gu Xia était souvent déclenché par des situations inhabituelles. Maintenant que Ji Zheng lui avait dit ça, il ne ressentit même pas une once de honte du tout. A la place, il répondit même,

— Oui, tu es tellement gros.

Ji Zheng fut surpris. En tournant la tête pour regarder les lèvres rouges et mobiles de Gu Xia, il voulait de tout cœur ouvrir ces lèvres pour voir comment sa langue douce et tendre parvenait à faire jaillir des mots si érotiques.

Au moment où Gu Xia finit de faire pipi, il découvrit que Ji Zheng était en train de l’attendre près du lavabo.

Ji Zheng venait de finir de se laver les mains alors elles étaient mouillées, l’eau s’écoulant du bout de ses doigts. Gu Xia pensait que les mains de Ji Zheng devaient être très chaudes d'habitude et que cela serait très agréable si l’homme le touchait avec ses mains qui était maintenant froides et humides. Gu Xia savait très bien que ses pensées étaient trop obscènes. Profondément frustré, il sentit qu’il s’éloignait de plus en plus loin de sa façade innocente et  authentique.

Gu Xia passa pour allumer le robinet. Puisque Ji Zheng était plus grand que lui, il put facilement voir clairement la clavicule exposée de Gu Xia alors qu’il se penchait au-dessus du lavabo pour laver ses mains. La peau de Gu Xia était vraiment claire, et le contour de ses clavicules était très apparent. Surtout quand il lavait ses mains, ses épaules étaient légèrement inclinées vers l’avant, ce qui faisait que ses clavicules ressortaient encore plus visiblement, laissant un creux si profond qu’il aurait presque pu contenir de l’eau. Incapable de se contenir, Ji Zheng lécha ses lèvres, sentant qu'il était sur le point de perdre le contrôle. Il était grandement tenté d’avancer ses plans de le dévorer tout entier.

Au moment où Gu Xia ferma le robinet, la main de Ji Zheng s'approchait déjà de lui, et comme Gu Xia l’avait imaginé, la mains de Ji Zheng semblait si chaudes que même le bout des ses doigts avait l’air d’être en feu, le brûlant au point où il ne put s’empêcher de reculer, en tremblant à son contact.

Touchant sa nuque, Ji Zheng bougea ensuite ses doigts vers la clavicule de Gu Xia.

— Tu as chaud? demanda Ji Zheng.

— Ah ? répondit Gu Xia instinctivement. Ça va…

— Alors reboutonne ta chemise. dit Ji Zheng en attrapant le col de Gu Xia avec ses doigts et en le tirant doucement. C’est trop révélateur.

Il saisit même l’opportunité pour jeter un coup d’œil à l’intérieur, une action subtile que Gu Xia n’avait pas remarqué.

En voyant que son plan séduction avait échoué, Gu Xia ne put s'empêcher de bouder alors qu’il levait sa main pour boutonner sa chemise, se sentant un peu déçu.

Ji Zheng était très satisfait de son action, sa possessivité prenant le dessus. Il voulait être l’unique propriétaire de l'apparence captivante de Gu Xia. De toute évidence, il n'avait pas encore réussi à conquérir Gu Xia, mais il l’avait déjà piégé dans son propre domaine d'une manière autoritaire et dominatrice, avec la confiance que Gu Xia serait bien le sien et seulement le sien.


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Sam 20 Juil 2024 - 14:05



Chapitre 3
Gu Xia et Ji Zheng allèrent ensemble chercher leur repas à la cafétéria et trouvèrent une table dans une zone ombragée. Comme un enfant, Gu Xia se vantait devant Ji Zheng que la dame qui lui avait servi son repas lui avait mis un surplus de boulettes.

— Elle pense peut-être que tu n’es qu’en chair et en os ? dit Ji Zheng, levant sa main pour gratouiller le menton de Gu Xia comme s' il était un chat.

Gu Xia resta silencieux. La zone que Ji Zheng avait touchée continua de ressentir des sensations de picotements et d’engourdissements, Gu Xia ne pouvait donc pas résister à l'envie de lever son épaule pour se frotter le côté du visage.

Dès qu’il vit Gu Xia imiter le geste d’un chat, le feu qui rageait dans son cœur rugit encore plus vigoureusement qu’avant. Son regard se déplaça petit à petit vers le bas, de son cou jusqu’à la pomme d’Adam avant de se stopper sur ses clavicules, regardant son torse comme s' il pouvait voir les tétons de Gu Xia à travers sa chemise. Ji Zheng pensa pour lui même qu’il était si sensible que ses tétons devaient être tout aussi sensibles et séduisants que l'était Gu Xia, captivant son âme, faisant que son esprit était toujours empli de lui et seulement lui. En espérant qu’il puisse juste le clamer sur place à l’instant même.

Gu Xia n'avait pas la moindre idée du genre de pensées racoleuses qui envahissaient l'esprit de Ji Zheng. Comme il prenait ses baguettes pour manger un peu, il remarqua que Ji Zheng n’avait pas encore touché sa nourriture alors il leva la tête et demanda,

— Pourquoi tu ne manges pas?

Retrouvant son sang-froid, Ji Zheng regarda Gu Xia pendant quelques secondes avant d’attraper ses baguettes. Il avait commandé une tarte à la citrouille, quelque chose qu’il ne choisissait pas d’ordinaire. Il en prit un bout et essaya de nourrir Gu Xia.

Au début, il voulait refuser. D’habitude, ils se seraient assis en face l’un de l’autre. Cependant aujourd’hui c'était différent. Aujourd’hui, ils étaient assis l’un à côté de l’autre, et rien que d’être à côté de Ji Zheng était déjà assez pour que l'imagination de Gu Xia se déchaîne avec toutes sortes de pensées indécentes. Comment était-il possible qu’il puisse manger calmement tout ce avec quoi Ji Zheng essayait de le nourrir?

— Non…

— Mange, je n’aime pas les choses sucrées.

Puisque les lèvres de Gu Xia étaient déjà en contact avec la tarte, il ne put refuser même s' il le voulait. Alors, il ouvrit la bouche pour en prendre un morceau. —

— Pourquoi avoir commandé ça si tu ne le manges pas?

Parce que c’est ta préférée. Ji Zheng était heureux, même ses yeux souriaient. Quand il était sérieux, il avait déjà le pouvoir d'ensorceler Gu Xia jusqu'à ce qu'il soit fou amoureux, alors avec son sourire. Ce sourire était plein de charme et de séduction et était seulement réservé à Gu Xia.

Alors que Gu Xia manigançait la façon de séduire Ji Zheng, Ji Zheng était surpris en train de faire exactement la même chose.

— Sois gentil et prends-en plus, l’amadoua Ji Zheng.

Gu Xia pris un nouveau morceau, la texture douce et collante de la tarte à la citrouille était imprégnée d’un goût doux et parfumé. Gu Xia rosit, ayant laissé accidentellement une trace de sa salive. Il l’avait encore fait, s'embarrassant en face de la personne qu’il aimait. Il dit ensuite d’un air penaud,

— Désolé…. Pourquoi tu ne me donnerais pas la part entière ?

Ji Zheng semblait avoir perdu la faculté de voir et d’entendre, alors qu’il avait immédiatement mordu à l’endroit où Gu Xia avait mangé auparavant, faisant s’étouffer Gu Xia au point où il ne put même pas finir sa phrase.

Après que Ji Zheng ait fini de manger, il demanda à Gu Xia qui le regardait anxieusement,

— Qu’est-ce qu’il y a?

Embarrassé et incapable de le dire, Gu Xia baissa les yeux pour piquer une boulette avant de dire,

— Tant que tu es heureux.

Ji Zheng avait failli en rire. Bien sûr qu’il savait ce qu’il avait, il voulait juste réagir naïvement pour voir la réaction de Gu Xia. Le doux goût de la citrouille était toujours présent dans sa bouche. Ji Zheng n’aimait vraiment pas ce genre de dessert mais… il fixait les lèvres de Gu Xia, leur épaisseur était juste suffisante. Il avait l'habitude d'observer secrètement la langue que l'on pouvait voir de temps en temps lorsque la bouche de Gu Xia s'élargissait pour parler. Il supposa que quand leurs langues seraient entremêlées, elle serait parfumée, tendre, douce et suave. Si c’était le genre de douceur qu’il voulait goûter, il ne s'y opposerait pas du tout. Non seulement cela ne le dérangeait pas, mais il le souhaitait vivement.

Alors qu’il continuait de manger, leurs esprits étaient comme des chevaux au petit galop. Sur le chemin de retour pour rentrer au bureau, Gu Xia marcha devant Ji Zheng qui traînait derrière lui.

Le dos de Gu Xia était tout tendu, son esprit rempli de pensées sur ce qu’il devrait faire si Ji Zheng avait le regard fixé sur son dos.

Il aurait dû lui montrer son meilleur côté. Peut-être qu’il se prenait trop la tête, Gu Xia avait ce sentiment persistant que les yeux brûlants et ardents de Ji Zheng étaient collés sur son corps, le réchauffant jusqu'à ce qu'il se sente lui aussi tout chaud, gêné et faible.

Gu Xia étira son dos, incitant ses hanches à avoir l’air plus fermes. Ji Zheng le regardait par derrière. En voyant qu’ils étaient proches du bureau, il ne put résister à la tentation d’allonger deux de ces doigts pour caresser le dos de Gu Xia, les faisant glisser  sur son élégante longueur.

Être touché par une autre personne était une expérience complètement différente que de se toucher soi-même. Gu Xia ne put s’empêcher de laisser sortir un ‘Ahh!’, semblant choqué de ce contact soudain.

Cependant, ça avait plutôt sonné comme un gémissement, surtout alors qu’il savait qui était la personne derrière lui et à qui ses mains appartenaient. Son corps réagissait sensiblement  parce que Ji Zheng était celui qui l'avait touché et ce fait seul lui amena une immense satisfaction.

Mais pourquoi Ji Zheng l’avait-il touché? Gu Xia regarda en arrière. Ji Zheng lui dit,

— Ton dos est trop tendu.

Un regard de ressentiment apparu sur le visage de Gu Xia. Il acquiesça et dit à Ji Zheng d’y aller en premier parce qu’il voulait passer aux toilettes.

Ji Zheng pensait qu’il avait dépassé la limite, ce qui avait provoqué du dégoût chez Gu Xia. Mais il n’avait vraiment pas pu s’en empêcher. Le cul de Gu Xia s’exhibait littéralement en face de lui. Il continuait de penser qu’il voulait glisser le long du sillon entre les deux joues rebondies de son cul, poussant plus profondément dans…

S’aspergeant le visage avec de l’eau froide, Gu Xia leva les yeux et vit dans le reflet du miroir que son visage était teinté par les remous de l'amour.

Pff, c'était vraiment un cas désespéré. Le simple fait d'être touché au hasard par Ji Zheng l'avait fait bander.

La bosse dans son pantalon était trop inconfortable à supporter. Assis sur le couvercle de la cuvette des toilettes, il lui fallut un long moment pour qu'elle ne se calme.

Si cela continuait ainsi,  il serait mort, avant même d'avoir réussi à prendre Ji Zheng au piège, et tout ça à cause de la frustration sexuelle causée par ses taquineries constantes.

Il ne faisait pas encore nuit quand ils finirent le travail alors Gu Xia alla au parc. Le parc pour enfants d’habitude rempli était maintenant vide alors il s’assit sur la balançoire, se balançant d’avant en arrière avec ses pieds appuyés sur le sol.

Quelque temps plus tard, une paire de chaussures émergea devant ses yeux. Les trouvant presque familières, il leva les yeux au moment où il réalisa que ces chaussures appartenaient à Ji Zheng.

Se tenant devant Gu Xia, Ji Zheng avait l’air imposant, il était si grand avec de larges épaules. L’homme baissa son regard sur lui. Peut-être que c’était parce que le clair de lune l’enveloppait, ses yeux étaient doux et la façon dont il regardait était aussi rempli de tendresse, comme s'il regardait son bien aimé.

— Pourquoi as-tu fait tout le chemin jusqu’ici? demanda Ji Zheng. Je t’ai cherché partout.

— Pourquoi ?

Gu Xia sentit qu’il était vraiment fichu. A chaque fois qu’il le voyait, son cœur avait l’air de fondre. Cependant, il semblait que son plan de séduction soit inutile. Il leva la tête bêtement pour fixer Ji Zheng dans les yeux  alors que ce dernier s'efforçait de lui caresser le menton, comme s'il taquinait un chat.

Ji Zheng lui dit,

— Je voulais partir avec toi.

Il allait mourir! Il allait mourir! Il était vraiment mort! Il aimait tellement Ji Zheng que son corps tout entier se réchauffait à sa vue, comme s'il était une chienne en chaleur, à la fois luisante et pure.

Le visage de Gu Xia avait l’air si tendre et doux au toucher, comme celui d’un enfant. Son cœur vaincu par la tendresse, Ji Zheng trouva Gu Xia extrêmement adorable. Il devrait le chérir, mais le membre durcit localisé à la partie la plus basse de son anatomie lui rappelait constamment à quel point il voulait Gu Xia.  Combien il voulait s’enfoncer brutalement en lui, le faire haleter et gémir en plein extase, le voir crier, les yeux embrumés par le plaisir. Il voulait tellement utiliser la façon la plus crue et dure de le baiser.

Il désirait les deux, la romance et le sexe. Il était vraiment avide, demandant à Gu Xia d’être complètement à lui, corps et âme. Il voulait aimer et gâter Gu Xia sans réserve tout en ayant envie de l'intimider.  Il voulait que le cœur de Gu Xia ne pense qu’à lui, que son corps… fasse pareil, taché et couvert avec ses marques à lui.

Le regard de Ji Zheng apparu sombre et peu clair. Au début, il avait prévu que les choses progressaient pas à pas, mais rien que la vue de Gu Xia se tenant la devant lui était déjà une grande tentation. Il ne pouvait plus se retenir plus longtemps, ayant constamment peur  que quelqu’un puisse lui voler son bien aimé Gu Xia sous son nez. Il réalisa qu’il devait faire quelque chose, il devait laisser une marque indélébile sur son corps devait-il…. lui rappeler à qui il appartenait vraiment.

Gu Xia était déjà en train de regarder Ji Zheng, ses yeux entièrement remplis par son reflet. Se penchant, Ji Zheng pressa la nuque de Gu Xia de sa main, ses lèvres rentrèrent en contact avec le cou clair et fin de Gu Xia. Ensuite, il ouvrit la bouche pour gentiment mordiller et sucé la peau douce et soyeuse.

Le cerveau de Gu Xia s’est complètement éteint à ce moment-là. Ce fut seulement quand la morsure de Ji Zheng devint plus dure et ferme qu’il trembla.

Regardant la marque écarlate qu’il avait laissé sur le cou de Gu Xia, Ji Zheng embrassa la morsure d’amour avec avidité et satisfaction. Ensuite, il essuya la salive luisant sur la surface avec son pouce avant d'appuyer fortement pour frotter les lèvres de Gu Xia.

— Sois gentil, ne t’énerve pas.

Les yeux de Gu Xia brillaient comme deux bassins d’eau claire, ayant l’air exceptionnellement sensuel. En son for intérieur, il était plus qu’enflammé, comme s'il était proche de monter au paradis, mais il trouvait trop difficile d’exprimer directement ses sentiments, il ne pouvait que regarder, impuissant, Ji Zheng capturer sa bouche dans un profond baiser, sentant la langue de Ji Zheng écarter ses dents pour glisser à l’intérieur, balayant de façon frénétique chaque centimètre de sa bouche.

C’était plus que stimulant. Peut-être que c’était le fruit de son imagination, mais Gu Xia avait l’impression que le bas de son corps devenait petit à petit humide. Pas seulement son érection mais aussi son derrière.

Finalement Gu Xia commença à répondre à Ji Zheng. Il entoura la taille de Ji Zheng de ses bras, désireux d'approfondir encore plus ce baiser. Par conséquent, Ji Zheng était tellement pris au piège par son étreinte qu’il commença à l’embrasser plus fort avec beaucoup d’intensité, leur deux langues emmêlées ensemble, émettant des sons humides honteux et glissants, tous chauds et humides.

De temps en temps, il y avait des personnes qui entraient dans le parc. Les deux hommes prirent leur temps pour rentrer chez Ji Zheng. Quand ils franchirent la porte, ils ne prirent même pas la peine d’allumer la lumière et leurs bouches se retrouvèrent de nouveau.

Ses jambes devinrent molles, Gu Xia avait presque perdu l'équilibre. Ji Zheng l'entraîna en arrière avant de le porter jusqu’au canapé. Comme il l’aidait à retirer ses chaussures et défaire ses boutons, Gu Xia reposa docilement son poids contre son corps, sortant sa langue comme un chaton pour lécher les lèvres de l’homme. Son corps était devenu flasque comme s'il n’avait plus d’os. Incapable de se contrôler plus longtemps, Ji Zheng se déforma les hanches. A travers son pantalon, Gu Xia ne pouvait sentir complètement la sensation du pénis épais et gonflé. Il avait donc continué de le caresser avec ses mains, excitant instantanément ce manche devenu encore plus impressionnant.

En haletant, Ji Zheng lui a mordu le cou.

— Ahh !

En criant, Gu Xia avait peur de tomber, ses hanches se tordant alors qu'il essayait de se hisser vers le haut. En lui donnant deux claques, Ji Zheng lui a dit d'arrêter de bouger. Gémissant doucement, Gu Xia sortit sa langue pour lécher la pomme d'Adam, allant jusqu'à la pousser et la caresser du bout de la langue.

— Vilain garçon.

En s'agrippant aux fesses de Gu Xia, Ji Zheng a saisi sa main délicate pour la presser contre sa moitié inférieure.  

Dès que les doigts de Gu Xia ont touché la fermeture éclair froide, Ji Zheng lui a pincé l'oreille, avant qu'il ne la suce, en la frôlant de ses dents.

— Descends la fermeture et sors la de là.


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Quatre Ans, Mais Veut Déjà Dominer Le Monde
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Sam 20 Juil 2024 - 14:05



Chapitre 4
Gu Xia descendit docilement la braguette du pantalon de Ji Zheng, sentant le manche massif et chaud pulser à travers le tissu de son slip.

Est-ce que cela voulait dire qu’ils étaient tous les deux amoureux l’un de l’autre? Où avait-il réussi sa quête de piéger Ji Zheng? Alors qu’il pensait à cela avec des yeux vitreux et embrumés, il glissa sa main plus profondément dans le sous-vêtement de l’homme, l’enroulant de façon appréciable autour de l’énorme et épaisse longueur.

Haletant fortement, Ji Zheng déposa de doux baisers sous son oreille, son souffle chaud poussant contre elle. Un doux gémissement roula le long de la gorge de Gu Xia alors que Ji Zheng attrapa ses hanches, malmenant ses fesses dans un malaxage endiablé avant d’enlever son pantalon, laissant seulement le sous-vêtement suspendu à ses genoux.

Dès que les deux hommes retombèrent sur le canapé, Ji Zheng se tint droit pour enlever son haut  et son pantalon puis les jeta grossièrement sur le sol.

Gu Xia s’étira pour caresser la ligne de ses abdominaux, ses jambes entourant d'elle-même la taille de Ji Zheng. Ensuite, il se déshabilla lui aussi, se noyant dans le plaisir d’avoir son corps serré fermement contre celui de Ji Zheng.

Bien que la température augmentait jour après jour tout au long de l’été, elle finissait par se refroidir légèrement la nuit, de la sueur s'était formé sur le corps de Ji Zheng incitant Gu Xia à sortir sa langue sensible et à lui lécher l'abdomen. Il lécha ensuite les abdominaux en laissant des traces humide partout sur eux, pressant de temps en temps ses lèvres pour les pincer doucement, allant même jusqu'à regarder Ji Zheng d'un air taquin et dire :

— Ça a un goût salé.

Ji Zheng répondit en attrapant ses cheveux, et en verrouillant sa prise sur les mèches qu’il tirait. Bien que ça avait l’air dur, il n’avait pas utilisé sa force. Gu Xia, de l’autre côté, fit exprès de poser une question dont il connaissait déjà la réponse.

— Qu’est-ce que tu fais ?

Sa voix nasillarde avait l’air complètement privée de force, comme s' il avait attrapé un rhume ou qu’il venait de se réveiller après une sieste.

Cependant, Ji Zheng s’était déjà aperçu que Gu Xia le faisait exprès, il avait l’air tellement demandeur, séduisant et aguichant. Il n’y avait pas de mot pour dire à quel point il était mignon.

Toujours agrippé à ses cheveux, il tira doucement  la tête de Gu Xia en arrière. Après que Gu Xia ait joué le jeu et tourné sa tête en arrière, Ji Zheng l’embrassa férocement, dévorant et ravageant ses lèvres avec ses dents, il enroula la langue de Gu Xia autour de la sienne, la poussant et se frottant contre elle.

Lorsqu'ils s'était finalement séparés, sa voix était à la fois râpeuse et pleine de désir, et il a appelé Gu Xia,

— Petit coquin.

Cette douce parole avait enflammé le corps de Gu Xia encore plus. Il n'était pas sûr de savoir pourquoi il était si inutile et impuissant face à Ji Zheng. Il devint dur comme de la pierre jusqu'à ce qu'il ne puisse plus l'endurer, ne serait-ce qu'à cause de ce surnom. De plus, son derrière avait littéralement fondu en une flaque d'eau délicieuse.

Bien que Gu Xia se sentait plutôt embarrassé , il ne put résister à la tentation de vouloir continuer à séduire Ji Zheng. Voulant tellement voir l’homme perdre tout contrôle et devenir fou de désir à cause de lui, pour qu'il le pénètre avec son énorme pénis, le pilonne de manière insensée jusqu’à ce qu’il sombre dans la douleur et le plaisir. Pour le dire plus avidement, il mourait d'envie que Ji Zheng l'aime de plus en plus, désirant ardemment que l'homme le chouchoute avec une profonde affection et le baise.

— Ngh, Ji Zheng…Ji Zheng…

Ji Zheng l'embrassa doucement, mais ses mains le taquinaient méchamment et jouaient sur les fossettes sensibles du dos de Gu Xia.

— Mmm ?

Sans rien dire d'autre, Gu Xia se frottait sans cesse au corps de Ji Zheng, sa poitrine serrée contre Ji Zheng, frottant gentiment contre la peau de l’un et de l’autre. Leur bouches étaient verrouillées en un baiser depuis un petit moment quand tout d’un coup, Ji Zheng le retourna en un mouvement brusque , le clouant dans le fond du canapé.

— Vilain garçon. Où tu te frottes ?

Ji Zheng se frotta affectueusement le nez contre celui de Gu Xia.  

Ses épaules étaient maintenant couvertes d’une teinte rosée, il n’avait même pas encore été pénétré et son corps entier était déjà imprégné d’une teinte de désir brillant.

— Où...où je me fro-frotte... ? répéta Gu Xia en imitant Ji Zheng et en feignant l'innocence.

Déjà Ji Zheng refusait de le laisser partir, sa main se faufilant pour caresser les tétons de Gu Xia, en les pétrissant et en les pinçant pour les déformer.

— Mmm? Où tu te frottes? Quand tu m’as pris dans tes bras plus tôt, tu te frottais là, n’est-ce pas ?

Le coin des yeux de de Gu Xia rougit comme si du rouge y avait été appliqué. Ji Zheng se pencha en avant pour le lécher, ses mains serrant ses tétons avec plus de force qu’avant.

Piégé entre le plaisir et l’impossibilité de l’endurer plus longtemps, il ne put qu’embrasser Ji Zheng alors qu’il s’arquait vers lui, son pénis frottait contre la cuisse de Ji Zheng pendant qu'il le regardait avec des yeux vitrés et brumeux.

— Est-ce que tu me veux? demanda Ji Zheng.

Gu Xia acquiesça honnêtement, une de ses mains s'avançant pour toucher son téton, le pinçant exprès. Ji Zheng l’arrêta instantanément en lui attrapant la main.

— Explique toi, lui ordonna-t-il ensuite, Ji Zheng savait pertinemment ce que faisait Gu Xia.

Pourtant, il voulait toujours jouer au plus malin et le lui demander. Il était plus qu'horrible.

Le jeu de séduction habituel de Gu Xia était déjà considéré comme étant plutôt restreint. Il était direct dans les actes d’amour et sentit que ce qu’il faisait et disait pendant ce temps était tout à fait normal puisqu’il aimait beaucoup Ji Zheng. Ainsi, c’était seulement parfaitement naturel qu’il veuille que Ji Zheng le baise et joue avec son corps. C'est pourquoi, lorsque Ji Zheng lui a posé la question, il était évident qu'il répondrait honnêtement aussi,

— Ça pique…

— Ça pique ?

Ji Zheng inclina la tête pour refermer sa bouche autour d'un mamelon dur et plein d'entrain, provoquant une série de gémissements qui jaillirent de la gorge de Gu Xia alors qu'il arquait sa poitrine vers le haut.

Ji Zheng serra la main de Gu Xia et regarda ses doigts minces. Une pensée perverse surgit dans son esprit. Il relâcha sa bouche et tapota le téton couvert de salive de Gu Xia. Il le regardait haletant et miaulant.

Il abaissa son corps, son pénis rencontrant lourdement le corps de Gu Xia. Du jus transparent s’écoula lorsqu’il le frotta contre la cuisse de Gu Xia, laissant derrière lui une trace humide et collante mêlée à une sensation d'engourdissement et de démangeaison.

Avant que Gu Xia ne puisse réagir, Ji Zheng avait déjà tendu la main vers son derrière, introduisant un doigt dans sa raie élégante. Peut-être que son esprit lui jouait des tours, ou peut-être que la fente entre ses fesses était trempée de sueur, mais il pouvait sentir que son trou était bien lisse et mouillé de sucs sécrétoires.

Ji Zheng rentra la moitié de son doigt à l’intérieur, frottant les parois en passant par l'anneau de muscles qui se resserrait sur lui.

Les yeux de Gu Xia s'élargirent, comme s'il était effrayé mais curieux. Ji Zheng le réconforta.

— Sois bon. Je ne peux entrer qu'après t'avoir détendu avec mes doigts.

La réaction de Gu Xia fut extrêmement adorable. Il fit un signe de tête et dit gentiment:

— D'accord !

Souriant d'une oreille à l'autre, Ji Zheng lui donna un doux baiser sur les lèvres et le félicita :

— Quel bon garçon.

Après avoir élargi l'ouverture humide, Ji Zheng retira finalement ses doigts. Bien qu'un tapis doux et épais ait été posé sur le sol, il ne se sentait pas à l'aise de laisser Gu Xia s'y allonger. Il prit donc tous les vêtements jetés et les mis sur le tapis pour le rembourrer avant de laisser Gu Xia s'agenouiller.

— C'est dur ? demanda Ji Zheng.

Ji Zheng était assis sur le canapé, son érection massive pointant dans la direction de Gu Xia. Après y avoir jeté un coup d'œil, celui-ci le regarda et dit :

— Oui. Très.

Pris entre rire et larmes, Ji Zheng fourra sa main dans les cheveux de Gu Xia alors qu’il caressait son visage, disant de manière passionnée,

— Je ne parle pas de ça. Je te demande si le sol est toujours aussi dur même avec les habits au dessus?

Après avoir dit tant de choses obscènes sans sourciller, Gu Xia fut envahie par un fort sentiment de gêne. Son visage était maintenant d'un rose éclatant, il caressa la fourrure du tapis avec ses doigts.

Ji Zheng le réconforta alors comme s'il réconfortait un enfant.

— Sois bon. Je suis dur aussi. Et si tu m'aidais ?

Dès que Gu Xia leva la tête, Ji Zheng lui prit la main et l'a mise contre son propre sexe.

— Aide-moi à jouir avec ta main, hmm ?

Son stratagème réussit, Gu Xia fit courir son poing sur sa longueur épaisse, la secouant de haut en bas par de lents coups réguliers, la base de son index couvrant et frottant la fente à son extrémité de temps en temps.

Après que Gu Xia l'ait masturbé un moment, Ji Zheng lui prit la main, enfonça un doigt dans sa bouche pour le sucer, les nettoyant l'un après l'autre, avant de dire sensuellement :

— Je veux embrasser tes clavicules.

Les mains de Gu Xia étaient si grandes qu'elles couvraient la moitié de son visage. Gu Xia s’accrocha à Ji Zheng sans limite, comme un chat qui s'accroche à son maître, se comportant de manière si obéissante et adorable qu'il captura son cœur en même temps.

Ji Zheng ordonna à Gu Xia de s'approcher pendant qu'il baissait la taille pour presser son épaisse tige contre son cou. Tenant son pénis douloureux, il le fit glisser d'avant en arrière sur sa clavicule avant de pousser sa longueur dans un creux érotique profond entre les deux, s'y enfonçant délicatement, se cognant les hanches à chaque poussée.

La bouche légèrement ouverte, il était clair que Gu Xia était au bout de son esprit lors des préliminaires uniques de Ji Zheng. Cependant, Ji Zheng devint encore plus excité, glissant son pénis sur le visage de Gu Xia avant de le frotter sur ses lèvres, laissant derrière lui un liquide pré-éjaculatoire collant et transparent sur ses lèvres rouges et rosées.

Ji Zheng se pencha en avant pour lier leurs lèvres.

— Bébé, tu es si bon. Tu ne veux pas te lever ? lui demanda-t-il en tirant et en le ramenant sur le canapé, toujours inquiet que Gu Xia puisse attraper un rhume si cela continuait.

Même s'il n'était pas si facile pour les hommes de tomber malades, Ji Zheng ne supportait toujours pas de voir son précieux chéri assis sur le tapis froid et dur - comme s'il n'était pas l'homme qui caressait son sexe contre le visage de Gu Xia tout à l'heure.

Voyant que son trou était déjà très humide, Ji Zheng pressa le bout de son sexe contre l'entrée de Gu Xia avant de le brutaliser à nouveau,

— Tu veux ma bite en toi ?

La tête penchée sur le côté,  Gu Xia cligna des yeux lorsque sa frange taquina le coin de ses yeux. Ji Zheng n'était pas sûr de savoir s'il faisait semblant ou s'il le faisait exprès.

— Tu ne vas pas me donner ta bite à la place ?

Ji Zheng poussa immédiatement sa longueur jusqu'à l'intérieur !

La douce ouverture s'enroula vicieusement autour de l'épaisse et dure érection, arrachant un grognement profond de la gorge de Ji Zheng. Il sortit alors un peu son sexe.

Un cri jaillit de la bouche de Gu Xia quand il se fit percuter ! Un sexe énorme et épais  venait de pénétrer dans son corps, le remplissant à ras bord de manière atroce. Ji Zheng le tenait confortablement dans ses bras, lui murmurant sans cesse de doux mots d'amour et des ‘bébé’ jusqu'à ce que son esprit s'embrouille complètement.

Il prit même les choses en main, accrochant ses jambes autour de la taille de Ji Zheng, le suppliant de l'empaler une fois de plus.

Ji Zheng lui demanda :

— Ça fait encore mal ?

Gu Xia avait peur de mentir, mais il ne voulait pas que Ji Zheng reste immobile alors, il répondit :

— Ça ne fera plus mal si tu bouges.

Plantant un baiser sur ses yeux puis sur son nez, Ji Zheng se mit à bouger d'une longue et lente poussée.

Au début ,Gu Xia eut l'impression d'être pris au piège entre la douleur et le fait d'être étiré jusqu'à ses limites, mais peu après, cette sensation fut remplacée par des vagues de plaisir qui commencèrent à le submerger lentement. Gu Xia ne put résister à l'envie de rouler ses hanches en réponse à chaque poussée de Ji Zheng.

En remarquant les actions de Gu Xia, Ji Zheng prit de la vitesse, serrant son corps alors qu'il entrait et sortait de façon brutale et rapide, ses testicules claquant brutalement contre les fesses de Gu Xia, libérant dans l'air un son étouffant et sale qui résonnait dans leurs oreilles.

Ji Zheng retira son sexe de moitié et le remis ensuite en place étirant l'entrée jusqu'à sa limite alors que son énorme sexe entrait et sortait de ce trou délicat à plusieurs reprises.

Un gémissement déchira la gorge de Gu Xia alors qu'il haletait fortement, sa poitrine se soulevant de haut en bas violement. A l'instant où Ji Zheng enfouit sa tête dans la poitrine de Gu Xia et mordit le bout ferme, Gu Xia resserra les parois de son anus encore plus fort.

Lâchant son mamelon, Ji Zheng s'enfonça encore et encore, le baisant si fort et si profondément que Gu Xia ne pouvait plus supporter de retenir ses cris d'extase.

— Petit coquin, tu me serres si fort.

Ji Zheng souffrait fortement en rentrant et en sortant, encore et encore. Même les mots qu'il prononçait semblaient exceptionnellement lubriques aux oreilles de Gu Xia.

La réaction du corps de Gu Xia ressemblait à celle d'une vierge, mais sa bouche n'en était pas une. Il avait les bras accrochés au cou de Ji Zheng, et se faisait pilonner jusqu'à ce que ses cris de plaisir se transforment en miaulements fragmentés.

— Ahh...Bite, ta bite est si grosse. Mon cul est si plein....Ah- Ji Zheng...

— Oui ?

En ralentissant ses mouvements, Jin Zheng s'est déplacé pour presser son oreille contre sa bouche.

— J’en veux plus. Baise-moi plus...

Ayant déjà atteint deux fois l'orgasme, et ayant été retournée pour être à nouveau frappée sans pitié, les jambes de Gu Xia ne pouvaient plus supporter et allaient s'effondrer à tout moment. Il pleura, suppliant Ji Zheng de jouir rapidement.

Pourtant, Ji Zheng se comporta sans vergogne et lui dit :

— N'est-ce pas toi qui m'a demandé de te baiser davantage ? Hmm ? Petit coquin, tu te sens bien après tout ce qui s'est passé ? Tu veux plus, n'est-ce pas ?

Réduit aux larmes, Gu Xia essaya de les essuyer alors qu'il se penchait pour embrasser Ji Zheng.

— Plus jamais... Ahh... Plus jamais ! Arrête ! Ji Zheng... Ji Zheng...

— Mon amour, tu es trop mignon.

Ji Zheng lui rendit le baiser, enroulant à nouveau sa langue autour de la sienne et la faisant tourner autour de sa bouche.

Les deux baisèrent comme des fous pendant un long moment avant que le feu ne s'éteigne. Finalement, Ji Zheng se vida, se déchargeant dans Gu Xia avec des coups rapides et durs. Il ne se retira même pas alors qu'il était complètement épuisé. Gu Xia le regarda avec de grands yeux pleins de larmes, un peu effrayé à l'idée qu'il durcisse à nouveau.

Ji Zheng déposa un baiser sur ses yeux.

— Tu détestes que je te fasse ça ?

— Non, je ne le déteste pas, répondit Gu Xia.

Ji Zheng embrassa à nouveau ses lèvres.

— Tu ne peux pas fuir même si tu le veux. Tu as compris ?

— Je ne déteste pas ça.

En levant ses jambes, Gu Xia voulut les poser sur Ji Zheng, ce qui fit glisser le pénis flasque de Ji Zheng au même moment. Même le liquide blanc laiteux s’écoula.

Ji Zheng lui tapa sur le nez avec beaucoup d'enthousiasme.

— Petit coquin.

Malgré tout, Gu Xia s'accrocha à Ji Zheng et lui dit :

— J'aime quand tu me maltraites.

Ji Zheng répondit en riant.

— Dors. Je t'aiderai à nettoyer plus tard. Sois sage.

Tôt le matin suivant, Gu Xia se réveilla dans les bras de Ji Zheng. Il le regarda en le poussant avec ses doigts. Bien qu’il savait que tout ce qui s’était passé hier était réel, il ne se sentait toujours pas à l’aise, en pensant que tout n’était qu’un rêve.

Quand Ji Zheng se réveilla, il surprit Gu Xia en train de le regarder, ce qui fit complétement fondre son cœur alors qu’il baissa sa tête pour l'embrasser sur les lèvres et le salua d’un ‘bonjour’.

— Bonjour, répondit Gu Xia.

Après qu'ils soient sortis du lit, Ji Zheng prépara un petit déjeuner simple. Gu Xia, qui mangeait en regardant fixement l'homme assis en face de lui en plein jour, ne pouvait s'empêcher de ressentir l'immense satisfaction qui s'imprégnait en lui, perdu dans ses propres pensées. Un homme aussi étonnant que lui est à moi désormais.

Ji Zheng mangea vite et se dirigea vers Gu Xia après avoir fait le plein, caressant son visage et son menton comme il caresserait un chat.

— Pourquoi continues-tu à me regarder ?

— Parce que je le veux, dit Gu Xia, avalant la nourriture dans sa bouche tout en levant la tête vers lui avec une expression de fierté exceptionnelle sur son visage.

Ji Zheng en rit.

— Bien sûr. Regarde autant que tu veux. Je suis tout à toi.

Gu Xia s'est mis à rire aussi, en demandant :

— Alors, ça veut dire que mon jeu de séduction a été un succès ?

— Jeu de séduction ?

Visiblement amusé par ce terme, Ji Zheng leva les sourcils.

Puis, Gu Xia cracha le morceau sur son ‘magnifique exploit’ de ces derniers jours.

Alors que Ji Zheng écoutait ses aventures, son cœur se réchauffait de partout, sa partie inférieure se remettant rapidement en action.

Il se souvint des petits tours que Gu Xia lui avait fait ces derniers jours, avant de baisser la tête, de glisser ses doigts dans les cheveux de Gu Xia et de capturer ses lèvres en un baiser délicat.

— Bien, félicitations pour ta réussite, Je suis à toi, marmonna Ji Zheng alors qu’il s’embrassait. Tu es à moi aussi.


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