— Ah… hah… Gege (1)... Touche-moi là… Hmmm hmmm… C’est tellement agréable. Ah… Devant… Devant ça ne va pas… Que faire…

— Touche-toi, ah !

L’homme se mit soudain à rire méchamment.

— Mais... je ne sais pas comment...

Le plus jeune se mit à crier sous l'effet de l’excitation, sa voix contenait des touches de plainte et d'anxiété.

— Tu ne sais même pas comment te masturber ?

— Tout seul… Je ne jouis pas… je deviens juste plus dur….. je veux Gege…

— Je m’insère par derrière ? Fais-le jusqu’à ce que tu viennes…. Xian-er…

La voix douce de l’homme retentit, puis un rythme violent les fait commencer à haleter, soudain ils rentrent dans une partie de jambes en l’air époustouflante.

Ah ! Il jouit encore ! En se réveillant, la première chose que Duan Yijin remarque, ce sont les drap sales couverts de taches suspectes. Son sexe est redevenu mou depuis longtemps, mais son petit trou semble se souvenir du rêve qu’il a fait la nuit dernière. Il sécrète encore beaucoup de liquide et il ressent encore un picotement.

Il n’ose pas mettre son doigt à l’intérieur, à la place et après y avoir réfléchi un moment, il ne peut que courir dans sa salle de bain.

Combien de fois avait-il fait ce genre de rêve ? Il se sent vraiment très honteux. Le visage rouge, Duan Yijun réfléchit tout en prenant son bain. Le point le plus important dans son rêve, est la personne qu’il appelle Gege… bien qu’il ne voit jamais clairement le visage de l’homme, il se souvient clairement de ce qu’il lui dit. Le Gege qu’il avait crié larmoyant et ce Xian-er qui avait résonné à ses oreilles.

Instantanément, ce souvenir donne une nouvelle érection à Duan Yijun.

Ce n’est pas bon, que doit-il faire si ça continue ?

Comment allait-il parler à cette personne quand il le reverrait ?

Toujours en pleine réflexion, Duan Yijun quitte rapidement son bain pour aller allumer son ordinateur. Aujourd’hui, c’est le week-end et il ne sait pas si ‘Il’ allait être là. Il ne pouvait pas être sûr si ‘Il’ allait être occupé aujourd’hui ah…

Quand il ouvre le jeu, il voit que beaucoup de joueurs le cherchent. Duan Yijun fait défiler les messages en espérant que ‘Il’ lui en aurait envoyé un aussi. Soudain, son coeur s'emballe et il ouvre le message sans la moindre hésitation.

Moyi/ Ailes démoniaques : Pourquoi tu es déconnecté ? Tu ne te sens pas bien ?

Moyi/ Ailes démoniaques : Tu es toujours là ? Coucou ?

Soudain, Duan Yijun sent une boule de douceur dans son cœur.

En même temps, il se sent un peu honteux… Moyi s’inquiète beaucoup pour lui… alors il est heureux. Pourtant, comment lui expliquer qu’après avoir lu le roman d’un auteur érotique, il avait acheté cette “chose” sur Taobao (2). Et qu’après avoir utilisé cet objet la nuit dernière, son anus le picotait encore. C’était tellement désagréable qu’il s’était couché tôt tout en se tournant et se retournant toute la nuit. Puis il a fait ce rêve… Comment peut-on énoncer ses raisons à haute voix ?

TianXia XunXian/ Recherche l'immortel du monde : Je suis là maintenant., je vais bien, Gege _(:！」∠)_

Moyi/ Ailes démoniaques : Tu es là ? Si tu vas bien, alors tant mieux.

Au même moment, l’onglet de la conversation du groupe se met à clignoter.

Compter les araignées dans le coin du mur : Aiyo, Xian-er est arrivé ? Explique-nous vite pourquoi tu t’es soudainement déconnecté la nuit dernière ? Quelque chose de bien t’est arrivé ?

Le trou percé du chrysanthème fou : C’est bien, Frère Mo était inquiet pour toi yo.

Le meilleur melon du monde : La nuit dernière, le Grand Dieu est arrivé, il était en colère alors, il a massacré ‘l’Alliance Noir’, tsk tsk. Ce genre de personne qui utilise son pouvoir pour contraindre les autres, Xian-er tu peux faire comme tu le sens.

Le trou percé du chrysanthème fou : C’est vrai ça, Xian-er… Gege s’est mis en colère… Attention à ce qu’il ne t’écorche pas vivant.

Moyi/ Ailes démoniaques : Ça suffit, arrêtez d’embêter Xian-er.

Le pseudo de Moyi était soudainement apparu en plein milieu de la bande de petits moineaux, le chat les rendit chaotique.

Le trou percé du chrysanthème fou : Ah ah, le Grand Dieu est arrivé !

TianXia XunXian/ Recherche l'immortel du monde : Désolé, Ge…

Moyi/ Ailes démoniaques : Ce n’est rien.

Compter les araignées dans le coin du mur : Il est aveuglé par les lumières éblouissantes…

Moyi/ Ailes démoniaques : Xian-er, laisse-moi t’aider à augmenter de niveau.

TianXia XunXian/ Recherche l'immortel du monde : D’accord !

C’est ainsi que la scène était devenue une partie où, un petit débutant habillé d’habits blancs flottants suivant le Grand Dieu habillé d’un équipement complet, vint rapidement faire des quêtes de mises à niveau, laissant derrière lui un groupe de personnes le visage stupéfait et plein de sang.

En voyant ses propres points d’expérience augmenter constamment, Duan Yijun était rempli de bonheur.

TianXia XunXian/ Recherche l'immortel du monde : Le Grand Dieu est vraiment génial !

Moyi avait seulement répondu à ses mots par un sourire attentionné et n’avait rien dit. Ensuite, deux d’entre eux s’étaient concentrés à tuer des monstres dans la zone du groupe privé. En voyant les magnifiques compétences et l’équipement de première classe du Grand Dieu, Duan Yijun pouvait presque imaginer à quoi ressemblait l’autre homme devant son écran. Il ne savait pas quel genre d’expression était sur son visage mais les compétences de jeu de Moyi étaient vraiment superbes. Ce genre d’agilité n’était certainement pas quelque chose qu’un débutant comme lui pourrait suivre.

Ensuite, il se souvint du rêve de la nuit dernière, les joues de Duan Yijun rougirent fortement devant son ordinateur. Et c’est pour ça que les mouvements de sa main ralentirent. Heureusement, il reprit ses esprits à temps et il remercia Dieu que Le Grand Dieu ne puisse pas voir son visage à cet instant. Où alors, cela aurait été embarrassant à mort.

Moyi/ Ailes démoniaques : Es-tu fatigué ? Va prendre ton déjeuner d’abord, et reviens dans l’après-midi.

TianXia XunXian/ Recherche l'immortel du monde : Nn, d’accord. Alors je vais prendre mon déjeuner, Gege. Au revoir.

En quittant le jeu, Duan Yijun sentait encore la douceur dans son coeur. Ou alors vous pouviez dire qu’il était encore excité après quelque temps. Il ne pouvait s’empêcher d’admirer tous les jours sa chance dans le jeu. En fait, au début il avait joué au jeu dans le but de rencontrer Moyi.  A ce moment là, il avait vu ses camarades de classe jouer à ce jeu, et quand ils avaient tous été massacrés en une seconde par le Grand Dieu avec ses magnifiques et impitoyables compétences, il aurait vraiment voulu acclamer Moyi s’il n’avait pas eu peur d’être battu à mort par ses camarades de classe. Plus tard, il avait secrètement créé un compte pour jouer et se rapprocher du Grand Dieu. Il n’avait jamais espéré que le Dieu de la fortune soit avec lui si rapidement.

A l'époque, il n'était encore qu'un débutant, il s'arrêta au village des débutants pour faire des quêtes. Il ne s'attendait pas à tomber sur cette racaille. Cette racaille ne voulait pas qu'il se calme, même dans le jeu, et avait acheté un ‘numéro’ pour le traquer. À ce moment, Moyi était passé par hasard, il l’avait aidé à se débarrasser de son problème.

Duan Yijun avait pensé qu'il rêvait quand c'était arrivé. Il s'était frotté les yeux à de nombreuses reprises avant de finalement croire que c’était vraiment le Grand Dieu qu'il cherchait ! Plus tard, il découvrit que le nom de Moyi apparaissait depuis longtemps dans le jeu comme étant  ‘Tales of Demons and Immortals’. A part cela, il était aussi le chef de la célèbre guilde ‘Alliance of Ancient Swords’.

Pour être honnête, Moyi n'était pas quelqu'un qui choisissait les gens au hasard, mais à l’époque, il trouvait simplement que cet idiot avait l'air un peu pitoyable à cause de son entourage. De plus, cet idiot était clairement un newbie (ne sachant pas comment jouer) et pourtant il en était venu à jouer à ce jeu. Ne sachant pas trop ce qui s'était passé, lorsqu'il avait vu cette personne habillée tout en blanc se faire encercler et intimider, Moyi avait eu l'impression que Duan Yijun était un peu mignon. Il ne fit aucun effort pour le sauver, il ne savait pas que ce serait le début du destin entre eux deux.

***Il n'est pas en ligne depuis plusieurs jours déjà....

Duan Yijun fixait son ordinateur dans un état de stupeur. Moyi n'était pas venu, il se sentit inutile tout d'un coup. Il l'avait pocker tant de fois mais il n'avait pas répondu. Les membres de la guilde discutaient dans le chat de la guilde, mais il n'avait pas réussi à rassembler le courage nécessaire pour participer.

Il se sentait déprimé dans son cœur, il y avait même des moments où il voulait pleurer de tristesse.

Ces derniers jours, la première chose qu'il faisait après les cours était de se connecter au jeu, mais il ne voyait toujours pas l'ombre de ce personnage si familier. Il compris quel genre de déprime était dans son cœur, il n'avait jamais ressenti cela auparavant, jusqu'à ce qu'il le rencontre.

Le sentiment de tomber amoureux de quelqu'un.

Peu importe que ce soit un monde virtuel, il savait déjà qu'il ne pouvait pas s'empêcher de tomber dans ce piège.

Peu importe qu'il ne connaisse rien de cette personne.

Duan Yijun était en fait une personne assez timide, il savait que sur Internet, tout le monde plaisantait et s'amusait, que personne ne prendrait les choses au sérieux comme dans la réalité. Il ne pouvait même pas être sûr que Moyi était gay. Vous pouvez dire tout ce que vous voulez sur internet mais ce n'était pas forcément acceptable dans la réalité. Duan Yijun, lui, a toujours su qu'il était gay, mais le Grand Dieu ne l'était pas forcément.

Depuis le jour où il l'avait rencontré, Moyi n'avait jamais parlé de son orientation sexuelle. Tout n'était que taquineries écrites par les autres membres de la guilde. Bien que le Grand Dieu avait toujours été indifférent à ce sujet et ne s’était jamais mis en colère, Duan Yijun craignait toujours que l'autre partie ne le considère que comme un ami ou un jeune frère, et ne le considère pas ‘comme ça’.

Moyi n'étant pas là, Duan Yijun se sentait incapable de jouer et il quitta le jeu. Après avoir joué à d'autres jeux sur son ordinateur, il s'ennuyait toujours, alors il éteignit et alla prendre un bain.

Il ne pouvait pas s'empêcher de penser à cette personne dans son esprit.

Après son bain, Duan Jiyun se frotta à plusieurs reprises contre le lit. Puis il découvrit que son ‘derrière’ commençait à le démanger après s'être tortillé plusieurs fois sur le lit !

La dernière fois, il avait accidentellement utilisé ce lubrifiant et ne s'attendait pas à ce qu'il contienne des propriétés aphrodisiaques provoquant des démangeaisons au niveau du dos pendant toute la nuit. Par la suite, il avait même fait un rêve humide et son ventre et son dos étaient mouillés à son réveil.

Aujourd'hui, il ne savait pas ce qui lui arrivait, c'était comme si un démon le poussait, il jouit et essuya ce truc sur lui-même. Maintenant, son ‘petit trou’ commençait à s'agiter, la sensation de picotement rampait lentement de l'extérieur vers l'intérieur, comme si elle invitait la caresse de son propriétaire.

Le visage de Duan Yijun était un peu rouge. En vérité, il ne se masturbait plus vraiment depuis des années. Le nombre de fois qu'il l’avait fait était peu élevé, sans parler de son derrière. Il ne comprenait pas pourquoi, mais après avoir rencontré Moyi, il avait commencé à ressentir du désir, le désir d'être durement touché et impitoyablement transpercé par cet homme.

Sa main s'abaissa lentement, sa partie avant avait déjà redressé la tête. En contournant le devant, il alla toucher son ‘petit trou’. Comme prévu, un de ses doigts poussa juste un peu et il fut facilement avalé à l'intérieur.

Duan Yijun se rappela de son rêve et son cœur ne put s'arrêter de battre fort. Le doigt qui le touchait lui donnait l'impression d'appartenir à cet homme.

— Nnnn mmhm ... Gege.... l'a enfoncé dans....

Poussant son visage dans sa couette, Duan Yijun chuchotait d'une petite voix, comme s'il était vraiment touché par cet homme.

Un soupçon d'embarras s'épanouit dans son cœur.

Grâce à la lubrification, le doigt put immédiatement se glisser à l'intérieur. Il se touchait rarement à cet endroit, et maintenant qu'il s'y était enfoncé un doigt, Duan Yijun se sentait à l'aise. Il ressentait même un sentiment de satisfaction, la sensation désagréable à l'arrière se calma progressivement.

En tournant légèrement son doigt, un sentiment d'excitation naquit. Duan Yijun ressentait en fait un certain plaisir et commença à bouger avec son doigt.

— Ah ah... ah... un peu plus profond ... Gege...

Il tira inconsciemment sur son mamelon. Un courant circula instantanément dans tout son corps et son doigt s'enfonça plus profondément. Dans son esprit, il s'imaginait être pris par cet homme. Son visage était indéchiffrable, une image floue, mais il pouvait imaginer son corps robuste et fort. Duan Yijun savait que Moyi allait à la gym tous les jours après le travail, et il savait aussi qu'il était beaucoup plus grand que lui.

Ainsi, chaque fois qu'il fantasmait, son cœur battait de façon chaotique.

Si Moyi savait qu'il l'aimait.... et aussi cette obscénité... lui parlerait-il encore ? Il pensait auparavant lui rendre visite dans sa ville quand il aurait terminé son examen d'entrée à l'université mais Moyi lui avait seulement répondu avec légèreté

— Nous en parlerons plus tard, concentre-toi d'abord sur ton examen.

Son cœur s'était soudainement vidé. Bien que son corps le voulait toujours, son cœur se sentait à l'abandon.

— Frère Mo, où es-tu allé...

Après s’être décharger, Duan Yijun utilisa sa couette pour se couvrir avec une expression affreuse. En fait, il y avait déjà réfléchi. Il devait remplir un formulaire pour son choix d'université après l'examen d'entrée, et il choisirait celle qui était située dans la ville de Moyi.

Peu importe que ses actions soient assez stupides, et qu'il ne connaissait même pas l'adresse et le vrai nom de Moyi, il voulait quand même aller dans cette ville.

C'était peut-être hypocrite ou insensé, mais de pouvoir respirer dans la même ville et la même atmosphère, était déjà satisfaisant.

Après tout, il n'était que ce nouveau venu qui suivait le Grand Dieu.

Cela faisait déjà cinq jours que Duan Yijun n'avait pas réussi à rassembler ses esprits pour ouvrir son ordinateur. Si ce n'était pas par habitude qu’il se connectait au jeu, il n'aurait probablement pas pris l'initiative de l’ouvrir.

Ce qu'il n'avait pas prévu c’est que beaucoup de notifications apparaîtraient dès qu'il se connecterait au jeu.

Moyi : Xian-er, je suis désolé. J'ai été occupé ces derniers jours et je ne pouvais pas utiliser l'ordinateur alors je ne me suis pas connecté. Ton examen mensuel devrait bientôt arriver, non?

Duan Yijun ne s'attendait pas à ce qu'il se montre vraiment. Et il répondit finalement aux messages de Duan YiJun! Il ne put s'empêcher d’être instantanément excité.

[TXXX] : Ge !

[Moyi] : Xian-er, viens. Laisse Gege te faire un câlin.

Le visage de Duan Yijun vira immédiatement au rouge. La main avec laquelle il tapait tremblait un peu.

[TXXX] : Ge, qu’est-il arrivé à ton entreprise ? Pourquoi es-tu soudain si occupé ?

[Moyi] : Oh, nous nous occupons juste de nouveaux projets, ne t’inquiète pas.

[TXXX] : Alors as-tu fini de t’en occuper ?

[Moyi] : Pas encore. Oh c’est vrai, si je suis venu ici c’est pour te prévenir que je pars demain pour un voyage d'affaires.

[TXXX] : Ah, tu dois aller à un voyage d’affaires ? Alors, tu ne pourras pas te connecter au jeu ?

Quand il lut cette phrase, Duan Yijun commença à se sentir déprimé de nouveau comme s'il était tombé du ciel, tout en bas de la vallée. En pensant qu’il ne le reverrait pas pendant plusieurs jours, son cœur ne put s’empêcher de s’aigrir… Il ne pouvait vraiment plus s’en empêcher… Quel idiot.

[Moyi] : Sûrement pas, je dois partir deux semaines.

[TXXX] : Si longtemps…

Duan Yijun se sentit comme un ballon dégonflé et il n’était même plus d’humeur à taper sur le clavier . Bien qu’il voulait vraiment lui demander s'il y avait un autre moyen de le contacter pendant qu’il ne serait pas connecté au jeu, cela semblerait étrange qu’il le fasse.

Ils étaient deux hommes adultes… c’était juste une courte période où ils ne se parleraient pas et il faisait comme si c’était une affaire sérieuse. En plus de tout ça, il ne savait pas si en étant trop direct il lui ferait comprendre quelque chose

[Moyi] : Tu ne veux pas me demander où je vais pour mon voyage d'affaires ?

[TXXX] : Alors, où vas-tu ?

A ce moment-là, il répondit vraiment de façon mécanique, son esprit était occupé par ce que l’homme lui avait dit. Il lui avait tellement manqué pendant ces cinq jours où il ne l’avait pas vu. Il était difficile d’imaginer comment il allait occuper ses journées s’ils étaient séparés pendant deux semaines….

[Moyi] : La ville F.

Hein ? Duan Yijun ouvrit instantanément ses yeux en grand et fixa l’écran, il n’eut plus de réaction pendant quelque secondes.

La ville F ?? N’était-ce pas la ville dans laquelle Duan Yijun vivait maintenant ??

[TXXX] : Tu viens dans la ville F pour ton voyage d'affaires ?

[Moyi] : Hm.

[TXXX] : Je… Je…

[Moyi] : Je sais que tu y habites.

Il savait… alors cela voulait dire…

Le cerveau de Duan Yijun était toujours en mode ‘erreur’, pendant que l’autre personne continuait de parler.

[Moyi] : J’y vais demain, mon hôtel est le Weixi International. Je ne sais pas si c’est loin de chez toi ou non.

Duan Yijun était vraiment proche de tomber au sol. Moyi arrivait demain ?! Et cet hôtel… était à moins de 500 mètres de chez lui ! Cela voulait dire que… Il pourrait le voir bientôt ?

Cette pensée le surprit tellement qu’il se cogna le menton contre son écran.

[TXXX] : Je… Je… Cet endroit n’est pas loin de chez moi.

[Moyi] : Vraiment ? C’est bien.

Il ignorait pourquoi une image intempestive de cet homme souriant était apparue dans l'esprit de Duan Yijun.

[Moyi] : Quel est ton numéro de téléphone? Donne-le moi pour que je puisse te contacter plus tard.

Duan Yijun sentit soudain son cœur s'agiter, comme un faon qui courrait dans tous les sens. Il écrivit son numéro de téléphone et vérifia plusieurs fois qu’il ne l’avait pas mal écrit avant d'appuyer sur la touche envoyer. Moins d’une minute après, son téléphone sonna soudainement.

Cela effraya Duan Yijun jusqu'à lui faire perdre les nerfs. Quand il jeta un coup d'œil à l'écran, il vit que c'était un numéro inconnu... Cela devait être le Grand Dieu Moyi...

Ses mains se mirent soudainement à trembler.

Il savait que l’autre personne testait seulement le numéro pour voir si c’était le bon et que ce n’était pas pour qu’il décroche. Alors Duan Yijun n’avait aucune intention de répondre. Mais la personne au bout du fil ne raccrochait pas.

[Moyi] : Réponds !

Après avoir vu ce mot, Duan Yijun s’agita de nouveau. Il n’avait aucune résistance devant la gentillesse, avec une pointe d’autorité, du Grand Dieu. Alors il agit comme une gentille femme et appuya immédiatement sur le bouton décrocher.

— Allo…

C’était la première fois que Duan Yijun était si nerveux, même être dans une salle d’examen ne le perturbait pas autant. Si il ne faisait pas autant d’efforts pour se calmer et retenir le ton de sa voix pour éviter de trembler, Gege allait vraiment penser qu’il était stupide.

— C’est moi.

C’était seulement deux mots mais ils avaient magnétiquement frappé le tympan de Duan Yijun avec leur joli son. En rougissant seulement à cause de ces deux mots, Duan Yijun osa dire qu’il ne s’était jamais senti aussi honteux en dix-huit années de vie !

— Mo...Moyi…

Soudain, il resta sans voix, il ne savait pas comment s’adresser à Moyi.

— Hm. Appelle-moi seulement Ge ba.

— Ge…

Au moment où il l'appela ainsi, il se fit peur à lui-même. Ses oreilles étaient tellement rouges qu'on aurait dit qu'elles allaient saigner. Quel genre d'appel doux, mignon et flatteur était-ce ?

Je suis fini, le Grand Dieu doit penser que je ne suis pas normal...

— Héhé, mon vol est demain à 21H, peux-tu venir ?

— Je peux.

— C'est super, Je t'emmènerai manger dès que je sortirai de l'avion.

Et ce fut comme ça que quelqu'un organisa un rendez-vous avec le Grand Dieu.

Mais l'instant d'après Duan Yijun ne put garder son calme. Quand il pensa que Moyi arrivait le lendemain et qu'il pourrait le voir tout de suite.... Son corps entier s’agita.

Il se regarda longuement dans le miroir.

— Hmm... mes cheveux semblent un peu longs, il vaut mieux aller les couper demain.

Puis, en se tapotant le visage, il eut l'impression que sa peau était trop pâle; il ne savait pas si le Grand Dieu le considérait comme un ‘petit visage blanc’ (1) ou non....

Cette nuit-là, Duan Yijun fouilla dans sa garde-robe, mais il ne savait pas ce qui lui convenait. En serrant les dents, il sortit sa carte de crédit, prévoyant d'acheter de nouveaux vêtements le lendemain...

C'était la première fois qu'il rencontrait un de ses amis virtuels, et c'était aussi l'homme qu'il aimait. Duan Yijun était tellement nerveux et excité qu'il ne réussit pas à bien dormir de toute la nuit.

Il était excité à un moment donné, puis déprimé l'instant suivant. Il s'inquiétait de savoir si ses actes ne risquaient pas de donner à l'autre la sensation de perdre ses repères.

D'autre part, il craignait que l'autre personne soit un membre d'une société d'escrocs spécialisés.

Et s'il allait le rencontrer et se faisait escroquer à la place ? Toutes sortes de pensées aléatoires tourbillonnaient dans son esprit.

Après cela... Duan Yijun fut insomniaque. Mais il était toujours prêt à se sentir heureux et à attendre la rencontre avec impatience, même s'il se sentait un peu surpris de savoir pourquoi le Grand Dieu le traitait si bien sans raison.

Bien qu'ils soient finalement devenus amis, Duan Yijun se sentait un peu perdu car le développement progressait trop vite, surtout dans le monde virtuel / Internet. Peu de gens connaissaient Moyi, ils savaient seulement qu'il était un Grand Dieu dans le jeu.

Quant à ses informations privées, il gardait plutôt bien le secret. Duan Yijun constata qu'à part le fait que Moyi était de la ville B, il ne savait rien.

Mais aujourd'hui, il avait pu entendre sa voix...

Chaque fois qu'il se rappelait la voix de cet homme, il se sentait engourdi dans tout le corps et son visage se mettait à bouillir.

[Ge…]

Lorsqu'il s'en rendit compte, Duan Yijun découvrit qu'il avait inconsciemment envoyé un court message. Et que se passait-il avec ce ton gêné...

[Qu'est-ce qu’il y a ?]

La réponse de l'homme arriva assez rapidement, elle donna à Duan Yijun un éclat de joie dans son cœur.

[Rien... tu ne dors toujours pas ?]

[Pas encore, j'ai encore du travail à faire.]

[Si tard ?!]

[Oui, tu devrais te coucher tôt. Les cours d'aujourd'hui devaient être fatigants pour toi.]

En regardant le message de l'homme, Duan Yijun se sentit attendri dans son cœur, mais après un moment de réflexion, il continua quand même pour poser la question qu'il voulait.

C'est-à-dire .... Le nom du grand Dieu.

Jusqu'à présent, il ne connaissait toujours pas le nom de l'autre partie....

[Cheng Yi.]

Quand il vit ces deux mots, Duan Yijun n'arrêta pas de penser que le nom de l'homme sonnait très bien, puis il embrassa son téléphone toute la nuit. Lorsqu'il sortit du lit le lendemain, Duan Yijun n'avait dormi que trois heures.

Ignorant le fait que c'était le week-end, il ne traîna pas dans son lit et n'avait pas envie de le faire comme d'habitude.

Heureusement, il était de ce genre de personnes qui n'avaient pas de cernes trop importantes autour des yeux, même s'il était insomniaque. Cela le soulagea, et il alla donc s'acheter des vêtements.

— Wah, celui-ci vous va vraiment bien ah.

Au moment où il sortit de la cabine d'essayage, les yeux des vendeuses s'éclairèrent et ils s'exclamèrent avec excitation. Ainsi, les autres membres du personnel vinrent aussi l'entourer.

Le visage de Duan Yijun devint alors rouge. Il jeta un regard embarrassé au miroir. Ils exagéraient peut-être un peu, mais cet ensemble était en effet le plus satisfaisant qu'il ait essayé aujourd'hui.

La coupe de cheveux qu'il venait de faire lui convenait. Avec un air de jeunesse, la couleur de la chemise lui convenait particulièrement, il ne pouvait donc pas vraiment reprocher aux vendeuses d'être trop passionnées. À ce moment, Duan Yijun dégageait une sorte d’aura de jeunesse qui donnait envie aux autres de le chouchouter et de l'aimer.

Plus il se sentait propre, plus les gens avaient envie de le tripoter.

Il jeta un coup d'œil au prix des vêtements. Même si le prix était un peu effrayant, il l'acheta quand même en serrant les dents. Tout d'un coup, il eut l'impression d'aller à un rendez-vous arrangé. Il se sentait un peu gêné de se préparer aussi pompeusement pour une simple rencontre.

Heureusement, Cheng Yi n'était pas au courant, sinon que ferait-il s'il se moquait de lui...

Cheng Yi devait arriver vers 21 heures. Duan Yijun rentra donc chez lui pour prendre un bain et s'habiller de ses nouveaux vêtements. Il informa ensuite sa mère qu'il allait à une soirée avec des amis et qu'il rentrerait tard à la maison.

Ce soir, il était déjà assez tard, alors Duan Yijun allait accompagner Cheng Yi pour ne manger que le dîner.

Malgré tout, cela faisait transpirer les paumes des mains de Duan Yijun. L'hôtel n'étant pas loin de chez lui, Duan Yijun se dirigea lentement vers sa destination tout en essayant de calmer ses émotions.

Alors qu'il marchait, Duan Yijun commença à réfléchir à ce qu'il allait dire lorsqu'il rencontrerait Cheng Yi et se demanda à quoi il ressemblerait... Mais ensuite, il sentit que l'apparence de Cheng Yi n'avait aucune importance, car il était depuis longtemps tombé amoureux du Grand Dieu appelé Moyi.

Cheng Yi qui était toujours doux avec lui et prenait bien soin de lui dans le jeu, lui qui l'emmenait pour tuer des monstres et monter en niveau. C'était aussi grâce à lui que Duan Yijun aimait beaucoup le jeu. Tout ce qui était en dehors de ce jeu n'avait pas vraiment d'importance.

Il était presque 21h30 quand Duan Yijun arriva. Quant à Cheng Yi, il avait directement pris un taxi de l'aéroport, il était donc aussi arrivé peu de temps après. En fait, ce n'était pas la première fois qu'il venait à la ville F pour un voyage d'affaires. Quand il avait fixé le rendez-vous avec Duan Yijun, il avait déjà réservé une table dans un restaurant.

Il était certain que Duan Yijun avait vu ce restaurant lorsqu'il était arrivé sur le lieu de la réunion. Bien que ce quartier ne soit pas très éloigné de son domicile, il y venait rarement car il était considéré comme un quartier chic.

En tant qu'étudiant, il avait peu de chances de venir. Il ne s'attendait pas à ce que Moyi connaisse mieux que lui le quartier.

Se tenant à cinquante mètres du restaurant, Duan Yijun voulut soudain battre en retraite. Honnêtement, il voulait vraiment rencontrer cette personne, mais quand l'occasion se présenta, il eut plutôt peur. Ce genre de sentiment lui faisait perdre la tête.

— Hé, tu es déjà arrivé?

— Je.. je suis à l'entrée...

— Oh, tu es arrivé? Je viens te chercher.

N'attendant pas la réponse de Duan Yijun, l'homme raccrocha le téléphone. Maintenant, il ne pouvait plus revenir en arrière. En attendant que l'homme n’arrive, Duan Yijun était dans un tourbillon d'émotions. A chaque fois qu'il voyait quelqu'un quitter le restaurant, il devenait extrêmement nerveux surtout quand il voyait un homme marcher vers lui, petit ou grand, mince ou gros. Cependant à la fin, ce n'était jamais celui qu'il attendait.

Ces hommes étaient juste des clients quittant le restaurant après avoir mangé ou qui sortaient répondre au téléphone.

Duan Yijun se tenait toujours à vingt mètres de l'hôtel, et non dans la zone devant l'entrée de l'hôtel. Il ne savait pas pourquoi mais il était un peu effrayé d'être exposé à la lumière. Il avait surtout ce sentiment quand un homme le regardait et qu'il ne le savait pas.

A ce moment-là, une autre personne sortit du restaurant. Duan Yijun ne savait pas pourquoi mais son cœur se mit à battre plus vite.

Il devait admettre que cet homme avait un tempérament exceptionnel et était aussi son style, mature et stable. Mais... ce genre de personne devait être de l'élite sociale, peu importe comment on le regardait. il ne savait sûrement pas comment jouer aux jeux ba. Alors, presque instantanément, Duan Yijun enleva cette personne de ses pensées.

Et à cet instant précis, l'homme qui venait de sortir le regarda mais ne vint pas vers lui. Il le regarda seulement. Duan Yijun ne savait pas non plus pourquoi il recommença à le regarder avec raideur comme s'il était possédé.

Après un moment, l'homme sortit son téléphone portable, composa un numéro et le plaça à son oreille.

A ce moment précis, le téléphone de Duan Yijun sonna. C'était vraiment inattendu dans le silence de la nuit. L'homme souleva les coins de ses lèvres et marcha vers lui.

— Xian-er.

Duan Yijun sentit comme une explosion dans son esprit et son visage entier était chaud. Il avait l'impression qu'il avait un visage vraiment très rouge à cet instant là.

— Mo...Moyi...Mo...

— Héhé, ne m'appelle pas par mon nom, appelle-moi seulement ‘Yi’ ba ou... comme sur internet, appelle moi ‘Gege’.

La voix de l'homme était exactement la même qu'au téléphone, gentille et plaisante. Devenu rouge, Duan Yijun acquiesca bêtement et suivit l'autre personne dans le restaurant. L'homme était beaucoup plus grand que lui alors quand Duan Yijun était derrière lui, en plus de la honte (d'être petit) il ressentit comme un genre de sécurité.

Cheng Yi était vraiment aimable dans ses manières, il avait consciemment aidé Duan Yijun a tiré sa chaise et il avait attendu que ce dernier s'assoit pour aller à sa place. Après ça, il posa le menu raffiné donné par le serveur devant Duan Yijun et il dit.

— Regarde ce que tu veux manger.

Duan Yijun avait baissé sa tête tout du long, n'osant pas le regarder. Voyant que l'homme lui tendait le menu, il l'attrapa. Deux de leurs doigts se rencontrèrent malencontreusement et il ressentit comme s'il avait été touché par du courant électrique. Bien que leurs doigts se séparèrent immédiatement, l'engourdissement du corps de Duan Yijun le fit se sentir étourdi. Les battements de son cœur augmentèrent et même ses oreilles rougirent.

Quand il leva sa tête, il vit que l'homme était en train de lui sourire, cette gentille expression lui avait presque fait tourner la tête. Et à cet instant il n'était pas capable de voir clairement. Mais maintenant que la lumière au-dessus de leur tête les éclairait, Duan Yijun se rendit compte que l’homme ne possédait pas seulement un tempérament exceptionnel, il était aussi beau et charmant.

— Ça, Ge…

C’était vraiment embarrassant  mais Duan Yijun utilisait toujours sa façon préférée de l’appeler. Ses yeux continuèrent de cligner à cause de la tension et ses mains agrippèrent le menu.

— Tu n’as qu’à commander.

Il repoussa le menu en disant ça. Cheng Yi sourit, il ne voulait pas rendre les choses difficiles pour le jeune garçon et il reprit le menu. Il passa habilement la commande mais avant ça, il confirma avec Duan Yijun s’il aimait ça, puis il récita la commande au serveur.

En profitant du fait qu’il levait son verre pour boire, Duan Yijun jeta un œil à l’homme. En fait, il se sentait toujours en transe, pensant qu’il était peut-être en train de rêver. Peu importe comment on voyait cet homme , il ne ressemblait pas à quelqu’un qui jouait à des jeux et qui était si puissant (dans le jeu)... En plus de ça, il était vraiment aimable… Bien qu’il savait que cette personne était vraiment aimable en ligne, parfois il y avait une différence de l’autre côté de l’écran. Il n'avait pas pensé que cette personne resterait la même…

En effet, Cheng Yi voyait aussi Duan Yijun pour la première fois. Duan Yijun était exactement comme il l’avait imaginé, c’était un enfant dont on voulait prendre soin dès qu’on le rencontrait.  Ses vêtements étaient propres, et ses cheveux étaient soignés. La couleur de ses cheveux était vraiment très brillante, et invitait les autres à les toucher. Quand Duan Yijun le regarda, il y avait une pointe d’embarras dans ses yeux. Quand il était sorti du restaurant et s’était retrouvé dans le noir, il avait tout de suite remarqué le garçon qui attendait à dix mètres de lui. La brise nocturne avait soufflé et le garçon paraissait un peu mince, il se tenait là, confus et impressionné.

Cheng Yi n’avait pas immédiatement marché vers lui, mais il avait pris son téléphone pour le confirmer. C’était comme il l’avait prévu… Mais en même temps, il réussit à voir une pointe de surprise défiler dans les yeux de Duan Yijun. Il marcha vers le jeune et sourit légèrement, ensuite il l’emmena dans le restaurant.  

Le corps du jeune garçon dégageait une odeur légère du lait de son gel douche ce qui donnait l’impression à Chen Yi qu’il sentait bon. La première fois qu’il vit le jeune garçon, Chen Yi sut que sa décision était la bonne. Cet enfant lui donnait vraiment envie de bien prendre soin de lui.

— Xian-er…

— Ne m’appelle pas Xian-er, appelle moi… Duan Yijun….

— Heu, Xiao Jun (1)

L’appel doux et attentionné de l’homme fit rougir Duan Yijun de nouveau.

— Tu veux du dessert?

— Je verrai peut-être plus tard, je n’en ai pas besoin…

L’homme acquiesça et referma le menu. Les deux n’avaient rien à se dire après avoir passé la commande. Duan Yijun découvrit alors que l’autre personne le regardait, le rendant de plus en plus embarrassé, le forçant à chercher quelque chose à dire.

— Tu viens de descendre de l'avion, tu es fatigué ?

— Ça va bien, j'ai dormi un peu pendant la journée.

Duan Yijun fit un signe de tête, et à ce moment la nourriture qu'ils avaient commandée arriva. En regardant le steak posé sur la table, aucun des deux ne dit quoi que ce soit pendant un moment. Même s'ils ne parlaient pas, un sentiment merveilleux et léger les envahissait. Il n'y eut pas de moments gênants comme ceux qu'il avait imaginés.

Sauf que l'autre partie était très attentive. Il s'efforçait de le dissimuler et pourtant l'autre pouvait y voir clair.

— Si tu n'aimes pas la nourriture occidentale, la prochaine fois, nous irons dans un restaurant chinois. J'en connais un bon dans le coin.

En entendant ce que Cheng Yi dit, Duan Yijun se sentit un peu désolé.

— C'est bon... Ça me va... Ah oui, tu connais cette région ?

— Je peux être considéré comme très familier puisque je suis venu ici assez souvent. Ma société a une succursale dans le coin.

— Ah, je vois.

Duan Yijun venait de réaliser qu'il ne savait pas vraiment en quoi consistait le travail de Cheng Yi, mais ce serait un peu abrupt de lui demander maintenant. En y réfléchissant, il ravala la question qu'il voulait poser.

— C'est... que tu es si habile dans le jeu... Je ne veux pas dire ça comme ça, juste que vu ton apparence, tu n'as pas l'air...

Cheng Yi sourit quand il entendit ce que Duan Yijun disait.

— En fait, au début... Je ne pouvais pas ‘ne pas’ jouer. Mais plus tard, j'ai trouvé que c'était assez amusant.

— Tu ne peux pas ne pas jouer ?

Duan Yijun se sentit un peu étrange mais continua.

— Tu as été amené à jouer par des amis ?

— Hum... on pourrait dire ça...

En hochant la tête, Duan Yijun arrêta de demander.

— Et toi ?

— Ah ?

Il ne s'attendait pas à ce que le Grand Dieu demande soudainement à propos de lui, Duan Yijun n'osa pas le regarder, honteux. Pouvait-il dire que c’était à cause de Grand Dieu qu'il avait joué au jeu ?

... trop honteux pour le dire...

— Beaucoup de camarades de classe y jouent ... donc ... actuellement, la conception du jeu est assez bonne. Les personnages sont magnifiques et on peut aussi le personnaliser. Le jeu a dépassé de nombreuses limites traditionnelles et la résolution de l'arrière-plan est assez élevée. Le sentiment d'immersion est également très élevé. Il n'y a pas que les mecs qui ont aimé le jeu, beaucoup de filles aussi. À part cela, il y a une fois où j'ai vu un équipement qui était super éblouissant ! J'ai toujours voulu en avoir un...

En parlant de cela, Duan Yijun ne put s'empêcher de laisser échapper un tas de choses. Cheng Yi écoutait avec un sourire sur le visage, et ce n'était clairement pas du genre superficiel, il écoutait ses paroles avec sérieux.

— Alors, que penses-tu des inconvénients du jeu ?

— Ah ? Je n'en ai pas vu pour le moment...

— Vraiment ? Mais tu ne penses pas que le jeu serait meilleur en holographique ?

Duan Yijun fut surpris un instant, puis il rit.

— Holographique ? C'est trop high-tech... il ne devrait pas y en avoir pour le moment ba ? Pour le moment, le jeu est déjà très bien !

— Ok.

Cheng Yi fit un signe de tête et ne dit rien. Il baissa la tête et coupa un beau morceau de steak, puis le plaça dans sa bouche.

Duan Yijun sentit soudain qu'il avait trop parlé, alors il s'inclina et continua à manger sa nourriture avec une certaine gêne.

Quand ils finirent leur repas, il était déjà 22 heures. Bien que demain soit dimanche, il devait quand même rentrer tôt chez lui...

— Hum…

Quand ils quittèrent tous les deux le restaurant, l'hôtel était juste devant eux. Duan Yijun ne savait pas s'il devait accompagner Cheng Yi jusqu'à l'entrée de l'hôtel ou lui dire au revoir ici.

Cheng Yi regarda sa montre et dit.

— Il est déjà tard, je te ramène ba. Pour le moment, je vais rester à l'hôtel Weixi.

— Oh... d'accord...

Cheng Yi appela un taxi et laissa Duan Yijun donner l'adresse.

— C'est... Je vais y retourner moi-même, tu n'as pas besoin de me ramener...

— C'est bon, je te raccompagne.

Après avoir dit cela, Cheng Yi ouvrit la portière arrière et s'assit. Cependant, ces cinq mots frappèrent violemment le petit cœur de Duan Yijun qui battit soudainement dans un rythme chaotique.

C'était la première fois qu'ils étaient tous les deux si proches. Le voyage était évidemment court, mais Duan Yijun eut l'impression que le temps s'étirait très longtemps aujourd'hui, comme s'il s'allongeait au fil des minutes. En même temps, il espérait dans son cœur que le voyage s'éterniserait encore plus. Lorsqu'il arriva chez lui, il sentit que le voyage était trop court !

— Je devrais être occupé ces prochains jours, je ne suis pas sûr d'avoir le temps de revenir te voir.

— Ah ? Oh.

Duan Yijun baissa la tête, ne sachant pas trop quoi en penser. En le voyant comme ça, Cheng Yi rit soudainement, et il ne put s'empêcher de tendre sa main pour toucher la tête de Duan Yijun.

Celui-ci se figea, il ne s'attendait pas à ce que Cheng Yi le touche comme ça. Mais il ne se sentait pas du tout mal, la paume de l'homme était très grande et chaude, cela lui donna un sentiment de bien-être.

Cheng Yi se sentait également dépendant, il ne retira pas la main, même après un long moment. En enroulant quelques mèches de cheveux de Duan Yijun, il dit.

— Je suis en voyage d'affaires après tout. Mais ne t'inquiète pas, quand j'aurai fini de m'occuper de mes affaires au cours de ces deux jours, je t'appellerai..

— Ok…

Duan Yijun rougit et hocha la tête comme une petite épouse.

Le conducteur à l'avant les regardait bizarrement depuis le rétroviseur... les jeunes d'aujourd'hui, comment se faisait-il qu'il les comprenait de moins en moins ?

De son arrivée chez lui jusqu'à son retour dans sa chambre, Duan Yijun se sentit flotter.

'Il était si doux ah !'

Jamais auparavant un homme ne lui avait témoigné autant de considération. Il n'était pas loin et pourtant, il avait insisté pour le ramener chez lui, puis il était reparti tout seul. Il était juste un gars, donc il n'avait pas besoin d'être un tel gentleman... pensant qu'il pourrait faire la même chose pour les autres filles, son cœur se serra.

Duan Yijun se retourna dans son lit pendant un long moment mais ne réussit toujours pas à dormir.

Il ouvrit alors son jeu et vit une notification. Quelqu'un lui avait fait cadeau d'un équipement ?

En cliquant sur la notification, Duan Yijun ne s'attendait pas à découvrir que Moyi lui avait fait un cadeau. De plus, c'était celui qu'il avait mentionné qu'il voulait pendant le dîner !

Duan Yijun était choqué par cette situation insensée. Bien que ce ne soit pas comme si le Grand Dieu ne lui avait jamais offert d'équipement... mais... ce sentiment d'être pris en charge... c'était vraiment la première fois !

— Grand Dieu…

— Héhé, tu es chez toi?

— En _(:！」∠)_  Ge, pourquoi m’as tu donné ça?

— Héhé. Ce n’est rien. Je l’ai juste récupéré d’un monstre, ne m’as-tu pas dit que tu l’aimais?

— Merci !

Si cette personne était vraiment en face de lui, il l’aurait probablement pris dans ses bras. Mais il avait de la chance qu’il ne soit pas là comme ça il put seulement baisser timidement la tête, le visage rouge. Ensuite, il changea son équipement avec joie.

Mais comme il était un peu tard, Cheng Yi ne le laissa pas jouer plus longtemps et voulut qu’il se déconnecte du jeu.

Duan Yijun obéit et se déconnecta même s'il était un peu réticent.

Ils venaient de se quitter il y a peu, et ils s'étaient retrouvés pour parler en ligne, cela donna brusquement à Duan Yijun un sentiment bizarre. On aurait dit qu’ils étaient petit à petit connectés de l’internet à la vie réelle. Ce sentiment d'irréalité diminua et son cœur devint de plus en plus doux et satisfait. Il n’avait pas pensé pouvoir voir Moyi juste comme ça, Moyi était une personne super comme il le pensait dans son coeur.

Au début, il pensa qu’il ne serait pas capable de dormir mais contrairement à ce qu’il pensait, son sommeil fut doux. En plus, cet homme était apparu dans son rêve. Avant il ne pouvait voir qu’une ombre floue mais cette fois, il fut capable de voir clairement son visage. Tout comme lors de leur rencontre, le visage de l’homme était souriant. Son ton était bas, ce qui donnait le sentiment à Duan Yijun d’avoir le corps tout engourdi chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Pour commencer c’était vraiment doux et chaud et ensuite cela devint petit à petit érotique.

Il ne pouvait pas savoir si c’était un désir inconscient ou juste un rêve, ce que Duan Yijun sentit cette fois était le plus exaltant de tous ses rêves. C’était probablement parce qu’il avait enfin pu voir le visage de l’homme dans son rêve, qu’il était si excité.

En enlevant ce T-shirt propre, la personne en dessous devint encore plus lubrique. Il continuait de se tordre et de se tourner pour suivre le rythme. Ensuite? il gémit et supplia l’autre homme de s’enfoncer plus profondément. A l’arrière il était déjà mouillé et sale, pendant que le devant se dressait contre l’édredon. Il y avait des taches humides sur celui-ci, le liquide qui coulait de son derrière salissait les draps. Mais la personne en question ne le savait pas. Il savait seulement que l’homme dans son rêve avait violemment écarté ses jambes et l’avait pénétré en d’impitoyables va-et-vient. A chaque fois que l’homme poussait en lui, il ne pouvait s’empêcher de l’accueillir et de s’accorder aux mouvements afin de permettre à l’homme de frapper sa partie la plus profonde.

— Hmm… Gege… murmura inconsciemment Duan Yijun.

Son corps s’écrasait encore plus fortement contre l’édredon. Il ne savait pas clairement si ce plaisir était réel ou imaginaire mais Duan Yijun était immergé dedans et il ne pouvait plus s’en échapper.

C’est pourquoi la première chose qu’il vit en se réveillant le lendemain fut un drap complètement humide.

Il y avait aussi beaucoup de ‘liquide’ autre que la substance blanche qu’il avait éjaculée, et même lui ne put se retenir de devenir rouge écarlate.

Il y avait un sentiment de satisfaction dans son cœur. Même si cela aurait été meilleur si toute cette chose avait été réelle, il savait que ce genre de chose pouvait seulement se produire dans son esprit alors il n'osait pas y placer beaucoup d'espoir.

— Yijun !

Son nom fut appelé au moment où il arriva à l’entrée de l’école. Quand il vit qui était l’autre personne, Duan Yijun sentit que son moral pour la journée entière avait disparu.

— Quoi?

Cette personne était celle qui avait été mentionnée plus tôt, l’une de celles qui continuait de le harceler même dans le jeu, son camarade de classe.

Il n’était pas sûr de ce que cette personne voulait faire, Duan Yijun sentait simplement qu’il était très ennuyant.

Et plus Duan Yijun l’ignorait et plus il le suivait. Dans le jeu, celui-ci avait peur d’être massacré par Moyi. Dès que cette personne s’approchait de Duan Yijun , le Grand Dieu descendait du Paradis et chaque coup de son épée suscitait de la peur dans son cœur. Maintenant cette personne n’osait plus jouer au jeu.

— Un nouveau magasin qui vend des snacks vient d’ouvrir ici, allons le voir après les cours ba ?

— Je n’y vais pas.

Duan Yijun continua de marcher, sans même tourner la tête en répondant à cette personne. Mais pourquoi cet homme était-il comme un cafard qui continuait de s’accrocher à lui? Duan Yijun avait l’impression que le harcèlement était devenu pire qu’avant. Si on pouvait dire qu’il était encore en transe après avoir rencontré Cheng Yi... au fil du temps, celui-ci n’était plus venu le voir. En plus de tout ça, cette personne continuait de l’embêter…. Tout ça faisait que Duan Yijun était peu à peu passé d’un état heureux à un état anxieux.

Cheng Yi était seulement là pour un voyage d'affaires de deux semaines et maintenant, dix jours étaient déjà passés….

Cela ne voulait-il pas dire qu’il allait bientôt rentrer? Ils ne se contactaient plus autant qu’avant. Cheng Yi semblait être vraiment occupé et il ne s’était pas connecté au jeu. Duan Yijun voulait l’appeler mais ils n’étaient pas un couple. Ce serait terriblement étrange pour deux hommes adultes d’être collés à leur téléphone toute la journée à s’envoyer des messages et à s'appeler.

Naturellement, Duan Yijun se sentirait un peu embarrassé d’exprimer ses sentiments trop clairement. Il avait quelqu’un collé à lui toute la journée, alors s'il faisait la même chose au Grand Dieu, est-ce qu’il le ferait fuir de peur?

Ainsi le nuage de dépression s’était poursuivi jusqu’au onzième jour…

Cet après-midi-là, il quitta l’école comme d’habitude. Naturellement, il était suivi par ce chewing-gum dont il ne pouvait se débarrasser. Soudain une voiture se gara près de l’entrée de l’école, le klaxon se fit entendre et choqua Duan Yijun pendant un moment.

Quand il recouvrit ses esprits, il découvrit l’homme dans la voiture… N'était-ce pas cet homme? A ce moment, il crut avoir mal vu.

— Xian-er

— Ge!

Duan Yijun courut instantanément vers lui. A ce moment-là, il pouvait seulement ressentir de l’excitation et de la joie, en oubliant de ressentir la moindre honte d’être trop direct.

A ce moment, Cheng Yi vit non seulement Duan Yijun qui courait vers lui, mais aussi un gars qui suivait derrière lui. Il était évident qu'ils étaient sortis ensemble de l'école, mais Duan Yijun faisait de son mieux pour s'éloigner pendant que la personne continuait à le suivre. Il n'était pas sûr de ce dont il parlait, mais Duan Yijun n'avait pas l'air de beaucoup se soucier de l'autre personne.

Pendant ce temps, cette personne, qui venait de remarquer Cheng Yi, fut stupéfaite quand elle vit que ce dernier le regardait. Il était assez loin jusqu’à maintenant, il ne l'avait pas remarqué, mais maintenant il découvrait que l'homme était en fait très beau et séduisant.

Cette personne... était le frère de Yijun ?

Mais comment se faisait-il qu'il n'avait jamais entendu Duan Yijun parler à propos d'un frère ?

— Xiao Junjun ne veut pas nous présenter ?

Zhou Yang saisit immédiatement Duan Yijun, et lui demanda avec une expression curieuse. À ce moment précis, il put clairement détecter que le regard que l'homme posait sur lui se glaça en un instant.

Cela lui fit relâcher immédiatement son emprise sur Duan Yijun.

— Yijun, monte dans la voiture ba.

— En. Je pars en premier, Zhou Yang. Tu devrais rentrer tout seul.

Duan Yijun voulait se débarrasser de cette personne depuis longtemps, alors il ouvrit rapidement la portière quand il entendit ce que Cheng Yi disait.

D'autre part, Zhou Yang n'avait pas encore retrouvé ses esprits après avoir été dévisagé par Cheng Yi à l'instant. Cet homme... semblait un peu effrayant...

Il ne savait pas pourquoi il pensait au sentiment éprouvé lorsqu'il avait été massacré par le Grand Dieu, le sentiment de ne pas pouvoir se lever et pourtant l'autre partie n'avait pas fait beaucoup d'efforts...

Cela lui donna un frisson dans le dos, lui faisant suspecter d'être soudainement atteint d'une maladie...

--- Dans la voiture ---

— Qui était cette personne à l'instant ?

— Oh, lui, ah ? C'est mon camarade de classe, il s'appelle Zhou Yang.

— Il vient souvent avec toi ?

Duan Yijun secoua la tête.

— Je veux l'ignorer, mais il continue à me harceler.

— Je vois.

L'homme tenait le volant, on ne savait pas très bien à quoi il pensait.

— Ah oui, comment ça se fait que tu aies une voiture ici ?

Il se souvint qu'il était venu en ville en avion, il ne devrait pas avoir de voiture avec lui ?

— Oh, j'ai un ami ici, je lui ai emprunté.

Duan Yijun acquiesça, il ne l'avait jamais entendu mentionner ça auparavant.

En regardant par la fenêtre, il eut l'impression qu'ils ne retournaient pas chez lui, alors il ne put s'empêcher de demander.

— On va où ?

— Je t'emmène déjeuner d’abord. Il y a une soirée de jeux vidéo ce soir, je t'y emmènerai si ça t'intéresse.

— Super !

En fait, Duan Yijun ne savait pas pourquoi il était si heureux. C'était parce qu'il voulait aller à cette soirée ou parce qu'il... pouvait y aller avec cet homme...

Mais peu importe, il était heureux tant qu'il pouvait le voir.

— Demain, c'est le week-end ba ?

— En...

— Désolé, j'ai été très occupé par le travail ces derniers jours. J'ai finalement réussi à avoir du temps libre aujourd'hui. Si tu as du temps demain, je t'emmènerai de nouveau jouer.

— D'accord.

Bien que Duan Yijun estimait que c'était gênant pour les organisateurs de faire venir d'autres personnes, il ne sortait pas vraiment beaucoup, donc il ne savait pas où ils pouvaient aller.

En le regardant conduire avec autant de facilité, on avait l'impression que Cheng Yi était vraiment du coin.

Il appela sa mère, avant qu'ils aillent déjeuner. Cette fois, Cheng Yi les emmena vraiment dans un restaurant chinois où ils dégustèrent une nourriture délicieuse.

Après cela, ils se rendirent à la soirée de jeu vidéo. Cette fois, Duan Yijun aima bien les jeux présents.

Lorsque Duan Yijun vit les produits du jeu auquel il jouait, Cheng Yi alla lui acheter et lui offrit l'ensemble qu'il avait dit aimer la dernière fois, à savoir l'équipement, les vêtements et les armes. Les objets qu'il voyait habituellement à l'écran étaient maintenant devenus des objets réels sous ses yeux, Duan Yijun ne pouvait pas décrire l'incroyable sentiment qu'il ressentait à l'intérieur de lui.

Il se sentait toujours excité même après qu'ils aient quitté l'événement.

— Il est 22h maintenant, tu as faim ? Laisse-moi t'emmener manger quelque chose.

— Ah ? D'accord ah.

Duan Yijun se sentait encore étourdi par le bonheur. Il suivit l'homme jusqu'à la voiture et ils allèrent dîner dans un restaurant.

Puis, il réalisa soudain qu'il était vraiment tard, car il était déjà plus de 23 heures. Il semblait qu'à chaque fois qu'il était avec lui, le temps passait un peu plus vite que d'habitude...

— Veux-tu passer la nuit à mon hôtel ce soir ? Tu n'as pas de cours demain de toute façon.

— Ah ?

Duan Yijun fut un peu surpris lorsqu'il entendit ce que Cheng Yi lui suggérait. Après cela, il ne sut pas pourquoi mais il commença à se sentir un peu excité.

— C'est d’accord ah...

Puis il appela chez lui et informa sa mère qu'il allait passer la nuit chez un camarade de classe et qu'il ne rentrerait pas ce soir.

Peu de temps après, il se souvint d'une chose.

— C'est que.. Je n'ai pas de vêtements de rechange…

La chose la plus importante était les sous-vêtements...

— Allons en acheter maintenant ba.

Cheng Yi fit demi-tour comme il l'avait suggéré. Lorsque les deux hommes allèrent acheter des sous-vêtements, Duan Yijun se sentit tout rouge, surtout lorsque l'homme l'aida à en choisir un.

— C'est... c'est bon... prends juste celui-là ba...

— Vraiment ?

Cheng Yi sourit et le regarda avec une expression douce, mais Duan Yijun avait l'impression qu'il avait délibérément choisi parmi les modèles proposés depuis longtemps......

Il mit tellement de temps à choisir, mais quand il en choisit finalement un, celui-ci n'avait pas beaucoup de tissu...

Cependant, Duan Yijun ne pouvait plus supporter le regard ambigu des vendeuses, alors il fallait qu'ils partent aussi vite que possible.

— En, prends celui-là !

Lorsque les deux hommes arrivèrent à l'hôtel, Duan Yijun tremblait encore légèrement.

Son cœur battait la chamade chaque fois qu'il pensait au fait qu'ils allaient dormir ensemble (dans la même chambre), surtout lorsqu'il vit que le lit de la chambre n'était pas un lit double mais un lit immense...

Heureusement, le lit était énorme...

Duan Yijun ne pouvait que prier maintenant qu'il ne ferait pas de rêves étranges cette nuit, ce qui lui ferait produire des sons étranges, puis le lendemain le lit serait recouvert d'une substance blanche séchée...

Mais plus il y pensait, plus son corps tremblait et s'excitait... stop !

— Je... je vais d'abord prendre un bain...

— En.

Cheng Yi sourit de manière significative en regardant Duan Yijun se réfugier dans la salle de bain pour s'échapper. Mais pas de précipitation, la nuit était encore longue.

Après que Duan Yijun fut sorti de son bain, ses joues étaient rouges. Il ne savait pas s’il était resté trop longtemps dans son bain ou s'il était devenu rouge à cause de la buée. Il ressemblait à une pêche pelée, très tentante.

Il portait le pyjama de l'hôtel et parce que la taille était un peu trop grande, Cheng Yi pouvait voir en un coup d'œil cette magnifique clavicule ; elle était bien proportionnée. Quand au bas, il s’ouvrait encore plus largement et révélait cette peau de jade blanche pâle et dodue.

Il était vraiment rare que les garçons grandissent comme ça.

Cheng Yi sentit que son corps commençait à bouillir mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu’il ressemblerait à un pervers. Il aimait ce gamin après tout, et il avait peur que Duan Yijun s’effraie s’il allait trop vite.

Souvent il le regardait timidement et un seul regard révélait ses sentiments pour ce garçon, Cheng Yi sentait qu’il avait une chance de réussir c’est pourquoi il avait osé ramener ce garçon dans sa chambre cette nuit!. Cependant comme on dit ‘plus on est proche de l'action, plus on est nerveux’. Quand il fut temps d’agir, Cheng Yi se sentait toujours un peu inquiet.

Après tout, il ne recherchait pas un 419 (1), il voulait bien prendre soin de ce garçon.

— Tu as fini ton bain, tu peux jouer avec l’ordinateur d’abord. Je veux aussi en prendre un.

Cheng Yi allait ouvrir sa sacoche d’ordinateur pour en sortir sa tablette mais il changea soudainement d’avis et sortit son ordinateur.

Il le posa sur la table et appuya sur le bouton ‘allumer’ après avoir branché le câble.

— Il y a des jeux et des films dedans, cherche ce que tu veux.

Après avoir dit ça, Cheng Yi se leva et alla dans la salle de bain.

Assis devant l’ordinateur, Duan Yijun ne voulait jouer à rien.

Mais finalement, il ne savait pas quoi faire d’autre et il avait besoin de se distraire pour ne plus être nerveux.

L’ordinateur était allumé depuis un moment déjà mais il n’avait toujours pas réagi, Duan Yijun réalisa qu’il fallait un mot de passe pour le débloquer.

D’abord, il se leva pour aller demander à Cheng Yi. Cependant, probablement parce que la pièce était insonorisée, l’autre personne ne put l’entendre. Il attendit un long moment  mais ne reçut aucune réponse, Duan Yijun commença à se sentir embarrassé et il retourna s'asseoir.

Assis là et sans rien à faire, quelqu’un aurait essayé de taper n’importe quoi au hasard mais Duan Yijun ne sût pas pourquoi, c’était comme si il avait été incité par le diable à entrer sa propre date d’anniversaire comme mot de passe.

C’était purement une pensée espiègle et il n’y avait mis aucun sérieux dedans.

Il n’avait jamais imaginé qu’après avoir tapé le mot de passe, la page de l’ordinateur change et laisse place au bureau.

Il resta assis là, bêtement stupéfait.

Le mot de passe à l’instant… était-ce vraiment sa propre date de naissance?!

Serait-ce une coïncidence… oui… ça devait être une coïncidence, Cheng Yi ne pouvait pas savoir quelle était sa date d’anniversaire, n’est-ce pas?

Comment Cheng Yi avait pu utiliser sa date d’anniversaire comme mot de passe? De plus, il n’avait aucune raison de le faire.

Duan Yijun ne remarqua pas que même s’il essayait de se convaincre lui-même, ses mains avaient commencé à trembler.

Un tas d’émotions commencèrent à se déverser dans son cœur, le bonheur, la douceur et la joie.

Il savait clairement qu’il n’avait aucune raison de penser de cette façon, et il savait aussi que plus les espoirs sont grands et plus la déception est grande, mais il ne pouvait s’en empêcher.

Son cœur était extrêmement agité. Il voulait vraiment se précipiter dans la salle de bain juste comme ça, questionner Cheng Yi et lui demander pourquoi il utilisait ce mot de passe cependant il faisait toujours de son mieux pour se calmer.

Duan Yijun se rendit compte qu’il y avait de nombreux jeux sur le bureau et il en fut surpris.

Bien qu’il savait déjà que cette personne était vraiment un bon joueur, il ne pouvait pas y croire maintenant qu’ils s'étaient rencontrés dans la vraie vie.

Il continuait de penser que cette personne ne ressemblait pas à quelqu’un qui savait comment jouer à des jeux. Et aussi à cause de ça, quand il avait appelé l’autre personne en utilisant son pseudo, ça lui avait fait un peu bizarre.

Il cliqua sur un jeu et y joua un moment, le jeu était étonnamment génial mais il continuait de penser qu’il contenait quelques imperfections.

A part ça, il n’avait jamais entendu parler de ce jeu avant alors il se sentait bizarre.

Probablement parce que son humeur était différente, peu importe à quel point le jeu était captivant ou que l’interface était bonne, Duan Yijun était ailleurs.

Dans le jeu, il n'y avait que lui qui se faisait tuer par les ennemis, alors après 10 minutes il l’éteignit.

Il ouvrit un site web au hasard mais il n’y avait rien d’excitant à voir. En pensant que la nuit était si longue, il se demanda si la situation ne serait pas encore plus embarrassante, surtout après la sortie de Cheng Yi.

Duan Yijun décida qu’il devrait chercher un film à regarder, au moins cela pouvait le distraire et détourner son attention de Cheng Yi. Ainsi il ne laisserait pas l’autre personne remarquer ses vrais sentiments.

Duan Yijun ouvrit le fichier vidéo et réalisa que Cheng Yi n’avait pas tant de films dans son ordinateur. La plupart était des classiques occidentaux et il les avait déjà vus avant.

Après ça, il vit un fichier appelé ‘nouveau fichier’. Il ne put s’empêcher de cliquer dessus pour l’ouvrir.

A ce moment-là, il fut choqué un instant. Après tout, il regardait aussi les mêmes choses que dans le fichier… ces noms…

Peu importe comment il les lisait, ils ne ressemblaient pas à des titres de films normaux… mais dans l’ordinateur du Grand Dieu… Pourquoi y avait-il ce genre de choses?

Tout était écrit avec des caractères anglais, certains lui semblaient même familiers. Mais ensuite, il savait aussi que ce n’était pas à ce genre-là qu’il pensait.

Même si c’était vraiment ce qu’il pensait, c’était certainement un AV.(2)

Cela le rendait triste et ce n’était pas parce que l’image parfaite de Cheng Yi dans son cœur était ruinée. Il savait qu’un homme comme lui, de cet âge regardait ce genre de chose, seulement il se sentit juste triste de faire face à la vérité nue que Cheng Yi… était hétérosexuel.

Duan Yijun cliqua au hasard sur l’une des vidéos, simplement pour vérifier ses doutes. Il n’aurait jamais imaginé que ce qui allait apparaître sur l’écran était en fait deux hommes.

A ce moment-là, Duan Yijun resta sans voix. Ensuite il alla cliquer sur la plupart des films dans le fichier. Sans aucun doute, c’était tous des films gays, et aucun d’eux n’était l’AV dont il pensait!

Etonné, il oublia de fermer la vidéo, il regardait juste les personnes sur l’écran, s’embrassant, se déshabillant, s'emmêlant, s'embrassant avec la langue, se léchant les parties anales, jusqu'à ce que le son de ‘l'entrée’ et des gémissements commencent à se faire entendre.

Une voix dans son esprit lui disait sans cesse d'éteindre rapidement la vidéo mais Duan Yijun fixait stupidement l'écran, ne bougeant pas du tout. Bien que la voix de l'ordinateur n'était pas forte, cela suffisait pour comprendre ce qui se passait.

Le garçon dans la vidéo était très audacieux. Au début, il s'était allongé sur le lit et avait laissé un homme le baiser à sa guise. Au bout d'un moment, il s'était retourné et avait poussé l'homme à s'allonger. Puis il avait attrapé le bâton bouillant de l'homme et s'était lentement assis dessus.

Le bâton rugueux et épais ouvrit peu à peu son petit ‘trou’ jusqu'à ce que celui-ci l'avale entièrement jusqu'à la base, ne laissant que deux testicules dodues à l'extérieur.

Ensuite, le garçon se mit à gémir et à se tordre sur le corps.

Duan Yijun regarda jusqu'à ce que son visage et ses oreilles deviennent rouge écarlate, son corps commençait à réagir.

Sa partie inférieure commença à durcir. En voyant le garçon l'air très heureux d'avoir été baisé par l'homme, son propre ‘endroit’ commença à le démanger aussi. Il se déplaça de façon inhabituelle sur son siège, et serra encore plus fort ses jambes pour atténuer la gêne.

Puis il pensa soudainement à sa propre situation maintenant !

Lorsqu'il reprit ses esprits, il découvrit qu'il n'y avait plus de bruit provenant de la salle de bain.

Duan Yijun devint nerveux, il n'avait pas encore fini de prier que l'homme soit encore en train de prendre son bain, quand il tourna la tête, il le vit se tenir derrière lui.

Une serviette de bain était attachée autour de sa taille, et des perles d'eau qui avaient été mal séchées glissaient le long de la belle peau.

Le visage de Duan Yijun devint encore plus rouge que lorsqu'il regardait le film. Il déglutit par réflexe, cet homme... depuis combien de temps regardait-il derrière lui ?

—  Tu...

— Ah hah... ah... nnn ah...

Duan Yijun réalisa qu'il n'avait pas encore fermé la vidéo ! Il s'empressa de la fermer rapidement, mais plus il était anxieux, plus il risquait de faire des erreurs.

Il voulait clairement l'éteindre, mais il toucha accidentellement le bouton du volume. Tout d'un coup, celui-ci fut mis au maximum.

— AH AH... SI AGRÉABLE... BAISE-MOI À MORT... AH ... HA...

Ce gémissement fort et soudain, les sons humides des mouvements de poussée, le ‘Plac Plac Plac’ de la chair qui se gifle, plus les mots obscènes du garçon, tout cela résonnait dans la pièce.

Tous les stimuli furent instantanément amplifiés.

Duan Yijun avait l'impression qu'il allait devenir fou à force d'être torturé par ces sons. Tout son corps était en feu, il ne s'était jamais senti aussi honteux et humilié auparavant.

Finalement, en éteignant la vidéo, il n'avait plus de dignité pour lever la tête afin de regarder l'autre personne.

Cheng Yi regarda cet enfant qui se comportait comme une autruche en s'enterrant presque sous la table, le coin de sa bouche se souleva mais très vite, puis il se calma à nouveau.

— Tu as une réaction ?

— ... depuis combien de temps tu observes ?

— Hehe, depuis un moment. Tu étais trop concentré, tu n'as même pas remarqué quand je suis sorti ah.

Duan Yijun ne pouvait pas s'empêcher de vouloir se cogner la tête directement sur la table et de mourir juste comme ça...

— En fait, tu es aussi ‘ça’ ?

— Aussi... aussi quoi ?

— Gay.

Cheng Yi dit le mot doucement, il y avait des traces de sourire dans ses yeux.

Mais Duan Yijun se raidit quand il entendit ce mot, son cœur était en désordre, incertain de ce que l'homme voulait vraiment dire.

— Hehe, tu n'as pas besoin de trop t'en faire, vraiment. Tu l'as vu aussi, j'ai ce genre de choses dans mon ordinateur, nous sommes semblables.

En entendant cela, Duan Yijun eut enfin le courage de lever les yeux. Un soupçon de lumière clignota dans ces yeux en forme de billes. Bien qu'il avait pu le deviner lorsqu'il avait vu la vidéo, il ne s'attendait pas à ce que l'autre personne le dise aussi franchement.

Duan Yijun ne ressentait rien à ce moment-là, mais quand il entendit l'autre personne dire qu'ils étaient du même genre, il se sentit heureux puis déprimé sans raison en même temps.

A part cela, il ne pouvait pas s'empêcher de penser au mot de passe de l'ordinateur....comment se faisait-il que ce soit sa date de naissance ?

Ce n'était pas possible que Cheng Yi l'aime ?

Mais alors Duan Yijun estima que c'était impossible. Même si leur relation n'était pas mauvaise, il était impossible que lui se fasse aimer de Cheng Yi ah.

Ce genre d'homme d'élite, même s'il aimait les hommes, ce serait un homme du même calibre que lui.

En y réfléchissant, Duan Yijun devint un peu triste. Il ne savait pas que toutes ses émotions étaient écrites sur son propre visage et Cheng Yi avait déjà pris note du changement de ses expressions faciales.

Comment pouvait-il ne pas savoir ce que cet idiot pensait ?

— Tu l'as aussi vu tout à l'heure.

— Hein ?

— Le mot de passe de l'ordinateur.

Duan Yijun était un peu étourdi, il ne comprenait pas pourquoi Cheng Yi disait cela.

— C'est ta date de naissance.

— Je... pourquoi…

Pendant longtemps, Duan Yijun ne put dire que ces quelques mots.

L'homme rit mais ne dit rien, puis soudainement il porta Duan Yijun. Ce dernier fut surpris, s'accrochant instinctivement au cou de l'homme pour ne pas tomber.

Au bout de quelques secondes, il fut jeté sur le lit.

— Tu ne sais toujours pas pourquoi ?

Comme l'homme venait de le serrer dans ses bras, la serviette attachée autour de sa taille se détacha. A cet instant, il n'était plus le gentil Gege que Duan Yijun voyait dans la journée.

Il semblait s'être complètement transformé en une autre personne, le regardant de haut, même la courbe de son sourire semblait être contaminée par une aura maléfique.

— Xian-er.

Cheng Yi l'appela soudain avec ce surnom.

— En fait, tu m'aimes bien, non ?

Duan Yijun était surpris, son esprit bourdonnait. Il ne comprenait pas ce que l'homme voulait dire par là.

L'homme continua à le regarder avec un sourire, ce qui causa un malentendu et lui fit penser que l'homme se moquait de lui.

Dans son cœur, il se sentait honteux et affligé, alors il lui cria dessus.

De toute façon, ils n'étaient que des amis en ligne, et au pire, il ne le reverrait plus.

— Et si je t'aimais bien ?! Qui a décidé que je ne peux pas t'aimer ?! Je ne sais pas comment tu l'as su, mais si tu ne m'aimes pas, je ne t'embêterai pas, rassure-toi !

En entendant ce qu'il disait, l'humeur de Cheng Yi devint si bonne qu'il rit à gorge déployée.

— Yijun, en utilisant ta date de naissance comme mot de passe, comment pourrais-tu penser que ce n'est qu'une coïncidence ?

— Je... comment je peux savoir... ?

— Idiot.

Soudain, Cheng Yi le pressa avec une certaine excitation. Leurs visages se rapprochèrent de plus en plus.

Juste au moment où Duan Yijun sentit que son cœur allait sauter hors de sa poitrine en pensant que l'autre personne voulait l'embrasser, Cheng Yi s'arrêta de bouger.

Ils étaient tous les deux à peine séparés d'un centimètre, en parlant, le souffle chaud se répandit sur son visage,

— Je t'aime bien aussi.

— Pourquoi… tu voudrais…

— Je veux aussi savoir pourquoi, j’aime un petit idiot comme toi. Mais à chaque fois que je te regarde, ton visage rougit. Je veux vraiment te prendre dans mes bras et prendre bien soin de toi. C’est la même chose aussi dans le jeu. Parfois les sentiments humains sont des choses vraiment mystérieuses.

Duan Yijun le regarda attentivement pendant que Cheng Yi disait cela. Il ne put même pas voir une pointe de mensonge de la part de Cheng Yi. L’expression de l’homme était vraiment sérieuse, il n’avait pas l’air de rire du tout.

— Es-tu vraiment sérieux…

Il rougit après avoir entendu la confession de l’autre personne, il réalisa qu’il avait dit des stupidités.

— Bien sûr.

— Moi… Moi aussi… A chaque fois que tu me parles avec autant de gentillesse… Je peux sentir mon coeur battre plus vite.

Cheng Yi décoiffa les cheveux de Duan Yijun avec un sourire.

En baissant doucement la tête, il toucha les lèvres de Duan Yijun. Le garçon ne refusa pas et c’est ainsi que les deux commencèrent à s’embrasser.

Les deux personnes avaient déjà regarder ‘ces choses’ pour commencer, alors leur corps s’enflammèrent rapidement avec passion. Comment pouvaient-ils résister à une telle taquinerie? C’est pourquoi leurs corps réagirent rapidement. Cependant, à un moment aussi crucial, Cheng Yi se freina finalement.

Il n’était pas un saint mais il avait senti que si l’autre partie n’était pas prête à ce moment-là, il ne le forcerait pas. En plus, il s’arrêta quand il était encore capable de se retenir, sinon il n’aurait pas pu s'ils avaient été plus loin. En regardant l’homme s’éloigner de son corps, Duan Yijun fut surpris.

— Yijun, si tu trouves que l’on va trop vite, il n’est pas trop tard pour arrêter. Je ne te forcerai pas.

En comprenant ce à quoi l’autre faisait référence, Duan Yijun rougit et son visage était comme peint en rouge. En fait il était gêné de dire qu’il ne savait pas combien de fois déjà il avait rêvé que cet homme se presse contre lui et le baise. S'il savait que Duan Yijun était si ‘affamé’, il n’était pas sûr de ce que Cheng Yi penserait.

Cependant, pour sa personne bien aimée, Duan Yijun avait attendu trop longtemps pour ce moment. Il n’avait jamais pensé qu’il serait si chanceux, que cette personne qu’il aimait le trouvait par hasard à son goût. A l’instant, il avait seulement l’impression que son cœur était entièrement rempli de miel.

Alors, il secoua simplement sa tête.

— Ça.. Ça ne me dérange pas…

Les yeux de Chen Yi clignotèrent puis il lui demanda.

— Vraiment?

— Hm…

Duan Yijun fit un petit son de consentement et il se détourna en rougissant, honteux.

Cheng Yi révéla un sourire gentil et réouvrit la vidéo qu’il venait d’éteindre.

— Comme ça, tu ne seras plus si nerveux ?

Les gémissements de la vidéo purent de nouveau être entendus et Duan Yijun rougit. Il se sentit en quelque sorte excité d’avoir été taquiné par les gémissements et il hocha la tête à Cheng Yi.

Les deux personnes recommencèrent à s’embrasser et c’était encore plus intense qu’avant. Duan Yijun  découvrit que l’autre personne était en fait plutôt forte. Quand il fut enfermé dans sa poigne, il ne put plus bouger du tout, mais juste laisser Cheng Yi faire ce qu’il voulait.

Autre que ça, ce baiser n’était pas pareil que le doux baiser précédent. Cette fois, il était plein d'agressivité et avait un goût d’érotisme.

Il n’avait jamais pensé qu’un homme si gentil aurait aussi un côté si bestial au lit. Parfois quand il rêvait de lui, le sexe était toujours doux ainsi ce Moyi le faisait se sentir bizarre et était pourtant extrêmement charmant.

Il était inévitable que le contact de leur corps augmente pendant leur séance de pelotage, il semblait chercher une ouverture et se frotter l’un contre l’autre.

La chambre était remplie de gémissements érotiques et l’atmosphère devint obscène en un instant. Il pouvait sentir l’homme bander. Il s’attacha fermement aux hanches de Duan Yinjun, ensuite il commença à se frotter de bas en haut.

L'endroit qu'il toucha lui sembla être en feu, laissant soudain Duan Yijun se sentir excité. Il ne pouvait pas s'empêcher de repenser aux scènes de son rêve.

Plusieurs fois dans ses rêves, l’homme l’avait aussi embrassé comme ça et ensuite il entrait en lui.

En fait, Duan Yijun n’avait jamais autant aimé quelqu’un avant. Toute cette année, Cheng Yi s’était occupé de lui dans le jeu.

En plus de ça, il lui avait appris beaucoup de choses. Qu’il soit heureux ou angoissé, il le disait à Cheng Yi. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés, l’autre personne était aussi proche de lui qu’un grand frère.

— Hm mmm… ah… Ge… si chaud

A ce moment-là, quand Cheng Yi entendit Duan Yijun l’appeler Ge, Cheng Yi fut surpris et  devint ensuite encore plus excité.

La main de l’homme atteignit inconsciemment l’intérieur du peignoir de Duan Yijun. Au début, le peignoir était trop grand pour lui, il avait juste tiré dessus  et le peignoir avait volé par terre sans résistance, exposant le corps blanc pâle.

Mais ce n'était pas le point principal, Cheng Yi vit les fesses de Duan Yijun nues et pensa que quelque chose n'allait pas.

Il ne put s'empêcher de tendre la main et de gifler ce cul délicat et plein d'entrain,

— Cette petite chose lubrique ne porte pas de sous-vêtements en fait !

Le visage rougissant de Duan Yijun ne pouvait pas être plus rouge... il avait presque oublié...

— Tu n'en as pas acheté de nouveaux ? Pourquoi ne l'as-tu pas porté ?

Ce petit coquin ne pourrait-il pas avoir déjà prévu de le séduire dès le départ ?

Comme s'il savait que l’autre personne avait mal compris, Duan Yijun devint anxieux et voulut désespérément s’expliquer

— Non.. C’est… c’est que je préfère les laver avant de les mettre..

— Alors tu es venu les fesses nues?

Une lueur inconnue passa dans les yeux de Cheng Yi ce qui fit que Duan Yijun ressentit un peu de peur, comme si l’autre personne allait se transformer en bête à tout moment et le dévorer jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun os.

L’esprit surchauffé, Duan Yijun n’osait plus regarder Cheng Yi dans les yeux parce qu’il ne voulait pas être aspiré s’il le regardait plus longtemps.

— Peu importe… Ne te méprends pas… Je ne suis pas…

— Héhé, même si tu l’es, je suis quand même heureux.

L’homme sourit et pinça la partie la plus dodue de ses fesses. Ses doigts effleurèrent la fente de ses fesses.

— Je trouve cet endroit… trop mignon, ça donne vraiment envie d’en prendre quelques bouchées.

L'homme avait dit qu'il allait le faire, et il était vraiment descendu pour lécher son ‘endroit’ en dessous. Au début, il lécha de l'avant jusqu'à l'arrière, au niveau du périnée.

Puis il retourna juste Duan Yijun sur le ventre et lui fit lever les fesses, ouvrant son petit cul rond et léchant légèrement la ‘vallée’ vers cette petite fleur.

— Ne.... nnnn nnnn ... très sale...

Cet endroit étant stimulé, Duan Yijun avait presque envie de crier. Même sa voix portait un fort sentiment de honte, comme s'il était impatient de se cacher.

En repensant à l'endroit où l'homme venait de lécher, son corps excité ne pouvait s'empêcher de trembler. Bien que son cœur ait clairement ressenti de l'embarras et du refus, il était déjà physiquement tombé.

— Comment Xian-er peut-il être sale ici ? Gege ne pouvait pas attendre d'en tomber amoureux.

L'homme lâcha l'endroit qu'il léchait, sa voix grave était élégante, son souffle chaud soufflait sur son doux derrière blanc.

Duan Yijun se sentit de plus en plus dur devant. Il était évident que cet homme derrière lui savait vraiment comment taquiner les autres. Cheng Yi savait qu'il serait très sensible dans ce genre de situation, et aussi de se faire lécher là.

La sensation de démangeaison lui donnait l'impression que tous les os de son corps avaient fondu.

Sachant qu'il aimait ça, le coin de la bouche de Cheng Yi se souleva légèrement vers le haut.

Puis il tendit la main pour s'accrocher à la tige rigide de Duan Yijun. Il baissa la tête et retourna à ‘cet’ endroit, sa langue fit un mouvement de va-et-vient au niveau de cette fente captivante.

— Ah ah.... ah... ça gratte... Ge... ne fais pas ça…

Le coin de ses yeux débordait de larmes. En entendant l'autre personne l'appeler ‘Gege’ d'une voix qui fit fondre ses os, Cheng Yi ne pouvait plus supporter cela. Mais quand il pensa que c'était leur première fois, il fut déterminé à lui donner une bonne impression. Il se força donc à freiner son propre désir.

Léchant jusqu'à ce que cette partie soit complètement mouillée, Cheng Yi retira alors sa langue. La peau de Duan Yijun était très pâle, mais des endroits comme ses tétons, son chrysanthème et sa canne étaient d'un rose tendre.

Son doigt tapota doucement l'extérieur de cette petite fleur légèrement ouverte, et Duan Yijun ne le supporta pas ; il s'accrocha à l'oreiller sous son corps et gémit dedans.

Son ‘endroit’ se contracta un peu parce qu'il était nerveux, il s'accrocha à une petite partie du doigt de Cheng Yi.

— Détends-toi, je vais t'aider à élargir un peu plus.

Cheng Yi baissa la tête et embrassa le dos de Duan Yijun en parlant doucement.

— Xiao Jun, c'est ta première fois ?

— Oui, répondit doucement Duan Yijun tout en enfonçant son visage dans l'oreiller avec embarras.

Comme prévu, l'homme derrière lui rit. Le doigt qui errait autour de l'entrée de Duan Yijun en profita alors qu'il était détendu et entra lentement plus profondément.

— Nnn mhmm ... ah ha...

— Inconfortable ?

Un seul doigt était entré, et pas entièrement encore. Cheng Yi avait peur qu'il se sente mal à l'aise, donc ses actions étaient particulièrement prudentes.

Par rapport aux gémissements aigus de la vidéo, cette impression de différence était encore plus intolérable.

Duan Yijun secoua la tête. En fait, la sensation d'un doigt n'était pas si forte que ça, et l'homme lui avait déjà fait subir suffisamment de préliminaires.

En pompant un peu, Cheng Yi versa du lubrifiant sur sa main avant d'insérer le deuxième doigt.

En sentant son trou s'ouvrir lentement, Duan Yijun commença à avoir le sentiment d'être comblé.

Le lubrifiant un peu froid apporta un peu de confort à ses parois brûlantes et le mouvement de pénétration devint plus doux.

En observant la réaction saccadée de Duan Yijun, Cheng Yi sut que c'était sa première fois.

Cependant, le corps de Duan Yijun était de première qualité. Il ne le taquinait qu'un peu et son ‘endroit’ commençait à se contracter en conséquence, en plus d'être humide et doux.

Dès que deux de ses doigts entraient et sortaient, il essayait de les avaler.

— Est-ce que c'est douloureux ?

— Non.

Il pouvait sentir les soins et l'amour de l'homme, Duan Yijun avait le coeur chaud. Alors il secoua la tête et dit timidement.

— Tu peux utiliser un peu plus de force, et aussi accélérer...

Comme son bien-aimé le demandait, Cheng Yi augmenta rapidement sa force et ajouta également un doigt de plus.

Au début, Duan Yijun eut du mal à s'adapter, mais quand l'homme toucha un endroit, une sorte de courant parcourut son corps et le stimula.

Un plaisir intense se répandit par le bas et ses gémissements devinrent plus doux.

— Ah ah... mhmmm ah ... là... ça fait bizarre...

— Ici ?

— AH ! Ah ah... Ge... ne... pas... là .... ah ah...

Son érection frottait constamment contre le drap du lit, et les substances sécrétées en permanence par la pointe rendaient la zone extrêmement humide.

Soudain, il se souvint de cette scène dans son rêve quand l’homme le pénétrait ainsi. Juste qu'il n'utilisait pas ses doigts, mais son ‘truc’ ...

Peu à peu, Duan Yijun commença à ressentir une certaine insatisfaction par derrière, il en voulait plus. Les doigts de l'homme n'étaient pas assez chauds, il voulait son autre chose...

— Ge...

Duan Yijun cria d'un ton doux et délicat. Puis, comme s'il avait pris sa décision, il enfouit sa tête dans l'oreiller et ne la leva tout en parlant d’une voix légère.

— Tout va bien maintenant... entre…

— Ça va déjà ?

Cheng Yi sortit doucement ses doigts, il ne pouvait plus se contenir. Les gémissements de la personne en dessous de lui et aussi son corps séduisant, tout le stimulait comme l'aphrodisiaque le plus puissant.

Il voulait le posséder, le forcer, le baiser. Il avait juste peur qu'il ne s'y habitue pas, alors il tint bon.

— En... dépêche-toi d'entrer...

Alors qu'il disait cela, Duan Yijun tendit la main derrière lui pour ouvrir ses fesses. La signification de cette action invitante était évidente. L'action était hautement érotique, mais quand Duan Yijun la fit, il dégageait un sentiment de timidité et d'innocence.

Une telle attitude ne ferait que donner envie aux gens de le ravager encore plus.

Il était extrêmement séduisant de voir cette jeunesse pure, mais avec un soupçon d'obscénité, gémir et crier grâce sous son corps.

En pinçant les deux petits fruits sur son torse, la personne dans ses bras se mit doucement à trembler et ses gémissements devinrent vraiment attirants.

Au début Cheng Yi pensa qu’il pourrait le laisser ce soir, mais en voyant comment la situation actuelle avait progressé, Cheng Yi ne pouvait plus abandonner.

Il alla le plus vite possible pour enlever ses vêtements, mais il ne pouvait pas tout de suite précipiter l’action.

Ses deux mains vinrent malaxer les fesses du jeune, remplaçant les mains de Duan Yijun.

Après avoir joué avec pendant un moment, Cheng Yi écarta cette partie avec sa chose comme s'il pelait une magnifique orange.

Après ça, un beau petit trou fut exposé. Cheng Yi plaça sa verge brûlante contre cette partie mais ne rentra pas directement en Duan Yijun. A la place, il la frotta contre la fente de ses fesses. Son pénis ne pouvait supporter cette stimulation et commença à sécréter une substance transparente, créant un chemin collant le long de la vallée de Duan Yijun.

La sensation humide et collante dégageait un sentiment de débauche, à chaque fois que son pénis se frottait contre la petite fleur de Duan Yijun, son corps tremblait encore plus fort.

Mais Cheng Yi s’arrêta seulement à cet endroit pendant un petit moment, juste pour laisser le liquide pré-éjaculatoire se mélanger à l’eau s’écoulant  de la ‘petite bouche’ de Duan Yijun plus bas. Ensuite il alla tenir Duan Yijun à la base de son pénis et le masturba de bas en haut, c’était à la fois agréable et tortueux.

Duan Yijun n’avait jamais senti son corps aussi chaud avant, son intimité n’avait jamais voulu autant cela avant? Il le désirait  mais il avait perdu le courage qu’il avait eu avant, pour répéter ces mots encore, alors il tordit son corps à cause du malaise, dans un soupir attirant.

— Est-ce que tu veux que je vienne à l'intérieur ?

— Hm.. veux…

Il y avait une pointe de larmes dans la voix de Duan Yijun.

— Ah mm… Je veux… Gege.. ton gros pénis… enfonce-le… prends-moi… vite.

Duan Yijun ferma les yeux, il laissa sortir toutes les choses dans son cœur qu’il n’avait pas osé dire. A ce moment-là, il voulait vraiment pleurer, honteux, il enfonça son visage dans l’édredon.

Être torturé par cet homme, il le voulait mais l’homme ne lui donnait toujours pas.

Que ce soit la stimulation de son esprit ou de son corps, cela lui laissa un sentiment d'embarras et d’excitation.

Alors qu'il commençait à pleurer au bord de l'effondrement, l'homme finit par le lâcher.

En plaçant son pénis à cet endroit, Cheng Yi poussa doucement et cette ‘petite bouche’ l'engloutit, serrant fort comme un enfant qui avait finalement obtenu son bonbon et qui essayait de le protéger.

Ce genre de réaction laissa Cheng Yi vraiment satisfait.

En avalant presque sans problème toute la chose jusqu’à la base, Duan Yijun avait l’impression que son intérieur allait éclater.

Il y avait aussi le sentiment d’être brûlé par la chaleur, en plus du sentiment douloureux d’être étiré, il y avait un sentiment de démangeaison. C’était comme si des millions de fourmis le mordaient, il voulait libérer et soulager cette chaude démangeaison.

Et Cheng Yi semblait savoir qu’il ne pouvait plus attendre, il ne gâcha pas son temps avec d'autres mots. Après être resté à l’intérieur pendant quelques secondes pour lui permettre de s’adapter, il commença un rythme fou de va et vient.

— Ah ah... ah ah...

Cheng Yi fit quelques va-et-vient avant de ralentir et il le fit seulement avec des mouvements peu profonds, en évitant délibérément de pousser vers le centre de Duan Yijun.

Incapable de trouver un vrai plaisir et relachement, Duan Yijun commenca à se sentir insatisfait et sentit que son corps devenait encore plus insupportable comparé au moment où l’homme était entré.

— Ah… Viens… viens un peu plus profond… ah ah…

— Tu veux plus profond ?

— En.. un peu plus profond… plus fort…



Il y était presque, mais pourquoi l’homme continuait de se retirer à chaque fois, en plus quand il rentrait de nouveau, il évitait simplement de le frotter à cet endroit. Bien sûr, il ne pensait pas que l’homme n’était pas assez long parce qu’il avait vu sa longueur plus tôt. Bien qu’il n’avait jeté qu’un coup d'œil, la taille était carrément choquante. De plus, quand il était entré plus tôt, son épaisseur et sa longueur l’avait presque étiré au point d’éclater.

Alors, cet homme essayait sûrement de le malmener à ce moment-là. Comment n’avait-il pas réalisé par le passé que ce Moyi était une personne si mauvaise?

Cheng Yi lui avait toujours en tête l’image d’un grand frère gentil mais quand il allèrent au lit, Duan Yijun découvrit qu’il était en fait un démon, une bête.

En effet, les hommes montraient seulement leur vrai côté dans ce genre de moment.

— Ah ah.... ah.... mmmm ahh...

— Comme ça? Xian-er veut que Gege l’enfonce plus profond ?

Alors que Cheng Yi disait ça, il frappa sauvagement dans la partie la plus profonde pendant qu’il tirait la personne en dessous de lui, vers lui.

— Ah ah! Non… Ah mmm.. j’en peux plus…

Celui là… était si profond.. qu’il avait presque cogné contre ses intestins.

Des larmes commencèrent à couler, cet homme voulait-il qu’il meurt?

— A l’instant tu as dit que c’était pas assez profond et maintenant, c’est trop ? Xian-er, c’est difficile de te satisfaire.

Cheng Yi avait délibérément dit ça d'un ton contrarié mais sans savoir pourquoi, Duan Yijun ne cessa de sentir que son visage était bien souriant

— Ah aa.. non.. pas si fort… trop profond… je vais casser..

— Ça va aller, tu ne vas pas casser, Gege va seulement te prendre jusqu’à ce que tu te sentes au Paradis et en Enfer, dit Cheng Yi en se penchant pour embrasser la personne en dessous de lui.

— Je vais vraiment mourir ! Ah ah ! Gege ... Je ne peux pas... trop... ne la plante pas là...

Duan Yijun ne pouvait pas dire si les perles d'eau qui tombaient devant lui étaient de la transpiration ou des larmes, il ne ressentait qu'une forte stimulation venant de l'endroit où ils étaient tous les deux connectés, une sensation de démangeaison continue, mais surtout la sensation d'un plaisir extrême.

La chose de cet homme était épaisse et chaude, impitoyablement poignardée dans le cœur comme s'il voulait le transpercer, ça le comblait vraiment au maximum.

Duan Yijun demandait désespérément grâce, mais cela ne fit qu'encourager l'esprit de combat de celui qui le pénétrait encore plus violemment.

— Agréable ?

— Ah ah... très agréable... Je ne peux pas... trop profond... en ah... Gege s’enfonce trop profondément...

— Est-ce que je suis en train de tuer Xian-er de plaisir ? Est-ce que je t'ai planté dans ton endroit gênant ? Hmm ?

— Là... ah ah ah... je vais mourir... mhmmm hnnn... si gênant... si chaud...

La vitesse de l'homme était très rapide comme s'il voulait transpercer le jeune, son corps était en ébullition. Tenant fermement le drap de lit, Duan Yijun gémissait et criait pour demander grâce. Cheng Yi était très excité, les deux personnes étaient couvertes de la sueur de leur passion.

Leurs corps avaient atteint une incroyable harmonie, et aucun des deux ne s'attendaient à ce que cet enchevêtrement intense et inoubliable ne soit que leur première fois.

Leurs corps ressemblaient à un couple qui se fréquentait depuis une dizaine d'années, des corps compatibles et même leurs âmes étaient étroitement dépendantes l'une de l'autre...

Le plaisir provenait surtout de la partie physique, mais c'était aussi émotionnel.

La moitié inférieure de Cheng Yi était vigoureusement en action, mais son expression était très douce, surtout lorsqu'il baissait la tête pour embrasser Duan YiJun. Son mouvement était doux et délicat, comme s'il embrassait une antiquité de sa collection personnelle de dix ans, avec précaution mais rempli de joie et d'affection.

Il l'avait vraiment attrapé, il l'avait vraiment fait. Depuis ce jour, où il l'avait rencontré pour la première fois, il ne l'avait jamais oublié. Il ne s'attendait pas à ce qu'ils se rencontrent et fassent une telle chose, il l'avait vraiment attrapé.

Au début, il voulait vraiment attendre un peu plus. Laisser Duan Yijun découvrir une telle chose (qu'il était gay) était juste pour le tenter, mais Cheng Yi ne se doutait pas que tout allait dépasser ses attentes...

Les progrès étaient encore plus rapides que ce qu'il attendait, il ne pouvait pas s'empêcher de se réjouir.

Cependant, il était clair que Duan Yijun ne savait pas à quoi pensait Cheng Yi. Il savait seulement que Cheng Yi paraissait un peu différent aujourd'hui, mais quant à lui, il avait toujours eu ce genre de pensées en tête.

Il aimait l'autre personne en silence, et maintenant qu'il savait que l'autre l'aimait aussi, il sentait que c'était la plus grande faveur que Dieu avait pour lui. Cette surprise était venue trop vite et trop violemment, le surprenant en même temps, il ne pouvait que se sentir reconnaissant.

En regardant la personne en face de lui, Duan Yijun ne pouvait pas s'empêcher de tendre la main pour le serrer fort.

Puis il avança les lèvres, prenant l'initiative d'embrasser Cheng Yi.

La passion intense qui régnait auparavant se transforma en une scène pleine de douceur et d'amour.

C'était différent de son rêve, c'était la première fois que Duan Yijun ressentait le frisson du plaisir.

Sa partie avant semblait avoir explosé sous la sensation, à part le fait que son derrière se sentait à la fois agréable et plaisant, sa partie avant semblait aussi en avoir profité. Les actions habiles de l'homme et ses poussées répétées avaient eu raison de son avant et de son derrière.

Les personnes dans la vidéo semblaient également atteindre l'orgasme, en gémissant désespérément.

Duan Yijun avait l'impression que son esprit ne lui appartenait plus, car il criait des mots que même lui jugeait obscènes.

— Ah ah ah ... ah ... Gege... si bon... ... je viens ... ah ah ... ...

— Tu vas venir ?

Cheng Yi accéléra en l'embrassant, demandant doucement à côté de son oreille.

— Tu veux que Gege vienne tirer à l'intérieur ou à l'extérieur ?

— Ah ah... ah... viens... à l'intérieur... veux que Gege vienne à l'intérieur.

Cheng Yi était très excité, il aimait encore plus l'honnêteté de Duan Yijun. Le gros bâton de viande épais et volumineux s'enfonçait de plus en plus profondément, le bruit des éclaboussures humides résonnait dans la pièce alors qu'ils se précipitaient vers le point culminant final.

Étant bloqué par l'homme, le devant de Duan Yijun était dans un état de gêne d'avoir perdu une bataille. Alors qu'il était pénétré au plus profond de son corps à chaque fois, il déchargea finalement son arme pour la première fois de la journée.

Le liquide blanc salit le bas-ventre des deux personnes, mais personne ne s'en souciait car elles étaient plongées dans l'excitation de l'orgasme.

Cheng Yi ne se retint pas non plus, une forte poussée et il lança tout son liquide bouillant et chaud qu'il retenait à l'intérieur de Duan Yijun.

— Ah ... chaud ... tellement ... nnh ah ...

Ses parois se resserrèrent sous l'effet du liquide chaud, mais Duan Yijun étreignit fermement l'homme, refusant de le laisser quitter son corps.

La sensation d'être plein était quelque chose qu'il ne pouvait jamais ressentir dans son rêve. Même s'il atteignait l'orgasme dans les deux sens, il n'y avait pas le sperme de l’homme en lui lorsqu'il se réveillait, juste sa propre eau lubrique.

Finalement, l'homme finit par revenir en lui et cette fois-ci, il eut l'impression que Duan Yijun lui appartenait totalement.

Après être venu, Cheng Yi porta Duan Yijun jusqu'au miroir de la salle de bain, puis il leva une de ses jambes vers le haut.

Depuis le miroir, on pouvait voir un liquide blanc couler le long de l'intérieur de sa cuisse blanche et pâle.

Duan Yijun pouvait clairement voir tout cela depuis le miroir, ses oreilles devinrent instantanément rouges.

Ses fesses le démangeaient d'avoir été piquées par ‘cette’ chose, il voulait poser sa jambe mais il était impuissant, retenu par l'homme.

Les deux personnes se fixèrent du regard et commencèrent à le sentir à nouveau.

Il ne s'était jamais imaginé être aussi lascif auparavant. Duan Yijun voulut se couvrir les yeux, mais Cheng Yi le repoussa.

— Bébé, ne te couvre pas les yeux. Tu dois voir clairement comment cet endroit crache mon lait, et comment Gege va se glisser en toi plus tard, dit Cheng Yi en frottant l'entrée de Duan Yijun.

Il avait besoin de se regarder se faire pénétrer?!

Le visage de Duan Yijun rougit, il ne put rien dire pendant un long moment.

A ce moment-là, Cheng Yi tint sa propre érection et le pénétra encore.

Juste comme ça, en face du miroir, Cheng Yi pénétra petit à petit dans son trou qui avait été baisé jusqu’à devenir rouge.

— Ah ah… ah… si plein…

— Regarde bien, tu ne peux pas fermer les yeux. Regarde comme cet endroit de Xiao Jun… avale le gros morceau de Gege…

Duan Yijun était si honteux que son cœur avait presque arrêté de battre, mais il ne pouvait contrôler ses yeux quand il suivait les ordres de l’homme et regardait, il regardait même avec beaucoup de sérieux.

Plus il regardait comment l’homme entrait en lui et plus il était difficile pour Duan Yijun de le regarder.

C’était encore plus honteux que d’avoir été baisé sur le lit.

Bientôt les deux hommes commencèrent à le faire dans la salle de bain. Son petit trou semblait s’être accoutumé à être envahi sans ménagement par le géant de l’homme. Le plaisir grandissait par vague, le faisant suffoquer comme s’il se noyait.

Heureusement, il avait toujours cet homme pour le tenir fortement.

— Que penses-tu de devenir ma femme ? susurra l’homme à son oreille au moment où il était sur le point d’atteindre l’orgasme.

Duan Yijun fut si choqué qu’il jouit aussitôt.

Cheng Yi était serré en lui, il ne put se retenir et déversa sa sève chaude à l’intérieur de Duan Yijun.

A ce moment-là, la voix rauque de Cheng Yi dit une autre phrase.

— Je vais prendre mes responsabilités, sors avec moi.

— Pour...Pourquoi ?

Après un long moment, Duan Yijun ne réussit qu'à cracher un mot pour demander.

— Tu veux savoir la réponse?

— Hmmm, acquiesça Duan Yijun.

Bien que l’homme lui avait dit qu’il l’aimait, il trouvait toujours cela irréel.

Il n’était pas une femme alors il n’avait pas vraiment besoin de prendre ses responsabilités, il s’était juste senti surpris et touché.

Bien qu’avoir été appelé ‘femme’ l’avait fait se sentir très embarassé…

— Laisse-moi d’abord t’entendre m’appeler ‘mon mari’.

Le visage de Duan Yijun rougit. Il ouvrit la bouche mais il ne put le dire

— Peux pas.. trop...trop..embarrassant…

— Alors… Faisons-le jusqu’à ce que tu ne te sentes plus embarrassé.

En souriant, Cheng Yi mordilla l’oreille de Duan Yijun. Sa chose durcit de nouveau, ignorant complètement sa question.

Bien sûr les deux personnes étaient ensemble pour la première fois, et déjà leurs deux corps semblaient être familiers l’un avec l’autre.

Comme nourris par le goût du nectar, leurs mouvements étaient parfaitement coordonnés.

Ils continuèrent jusqu’au levé du jour, finalement ils se lavèrent et s’écroulèrent sur le lit, leurs corps fatigués. Ils étaient clairement épuisés au point de ne plus pouvoir bouger un doigt, mais Duan Yijun ne pouvait pas dormir.

Sa conscience était vraiment claire, il n’avait toujours pas oublié la question que Cheng Yi lui avait posée et qui avait provoqué sa curiosité.

— Tu ne m’as toujours pas dit… pourquoi… tu m’aimes…

Appuyé contre la poitrine de l’homme, Duan Yijun murmura dans un souffle.

Cheng Yi souleva le visage de Duan Yijun et le regarda soudain avec une expression sérieuse.

— Yijun, tu ne te souviens vraiment pas de moi?

Hein?

Duan Yijun fut surpris en entendant ça, puis il secoua sa tête.

Ce pourrait-il qu’ils se connaissent vraiment? Mais s'il connaissait vraiment un si Grand Dieu qui était si génial dans la vraie vie, il ne l’aurait pas oublié ah!

— Ton père travaille à la société Guang Yu, n’est-ce pas ? Tu te souviens, il y a longtemps, il y avait un jeu vraiment populaire appelé ‘Overturn Sword World ?’ A ce moment-là, j’étais le créateur et le directeur de ce jeu et je venais juste d’être transféré à la branche secondaire de l’entreprise Guang Yu à la ville F. Tu jouais dans le bureau de ton père ce jour-là. Je suis passé par hasard et j’ai entendu toutes les suggestions que tu avais faites à ton père.

Les yeux de Duan Yijun s’agrandirent. Il y avait combien de centaines d'années? C’était il y a tellement longtemps que même lui avait oublié!

A ce moment-là, il n’avait que 12 ans ah!

En ce qui concernait ses suggestions, il s'agissait d'une discussion purement informelle. Même si quand le jeu était sorti, il l’avait trouvé presque parfait, il n’aurait jamais pensé que ces améliorations étaient liées à lui de quelque manière que ce soit.

A ce moment-là, ces suggestions n'étaient que quelques réflexions personnelles. Elles n'étaient pas du tout matures, il était tout à fait inattendu que quelqu'un y ait prêté une attention sérieuse, au point de l'améliorer selon ses propres termes.

— C’est à cause de tes suggestions que j’ai trouvé ce qu’il manquait dans le jeu, c’est pourquoi j’ai fait ces améliorations. J’ai été un peu surpris à l’époque, qu’à un âge si jeune, tu puisses avoir de si bonnes idées. Si tes suggestions ne pouvaient pas être réalisées, je n’y aurais pas pensé pendant aussi longtemps. A ce moment-là, je voulais vraiment faire connaissance avec toi mais je ne t’ai plus vu. Ensuite, j'ai été transféré au siège de l’entreprise. Cependant, j’ai noté ton identifiant de jeu avant ça ‘Seeking immortal of The World.’

Duan Yijun resta bouche bée, si grande qu’on aurait pu y mettre un œuf de canard.

Cheng Yi l’avait déjà remarqué… depuis si tôt?

Cette année-là, son surnom fut choisi au hasard. Plus tard, il s’était habitué à ce surnom et avait continué à le garder dans tous les jeux auxquels il jouait.

Le mot de passe était aussi le même, pour une raison de facilité. Comment Cheng Yi pouvait savoir que ‘Seeking of the World’ était lui?

N’avait-il pas eu peur de se tromper de personne?

— Après être retourné au siège de l’entreprise, je n’ai plus eu la chance de te revoir. Mais je ne pouvais pas laisser tomber, je savais juste que pour diverses raisons, je ne pourrais pas t’approcher.

— Héhé, mais nous nous sommes rencontrés dans le jeu ‘Tales of Demons and Immortals’. Au début, je n’avais pas vraiment remarqué que c’était toi. Ensuite, j’ai vu le surnom et j’ai ressenti quelque chose dans mon cœur. Plus tard, quand j’ai vu que tu étais harcelé, je n’ai pas pu m’empêcher de m’avancer pour t’aider. Par la suite, ça a inclut d’être gentil avec toi, je l’ai aussi fait inconsciemment. Peut-être parce que je t’ai vu comme un remplaçant parce qu’il y avait tellement de personnes avec le même surnom dans le monde. Cependant, je n’avais jamais imaginé que… c’était vraiment toi.

Duan Yijun resta temporairement sans voix face à cette émotion. Il était le remplaçant de quelqu'un et cette personne était aussi lui-même... ce genre de sentiment était assez étrange, il était à court de mots.

Bien que parfois il avait eu l'impression que le Grand Dieu était trop gentil avec lui et qu'il était un peu brusque, il n’avait pas trop réfléchi, il pensait juste naïvement que sa personnalité était vraiment gentille et accessible.

— Mais... mais je n'avais que 12 ans à l'époque...

— Hehe, je sais.

Cheng Yi se toucha la tête,

— En fait, je ne t'ai presque pas reconnu quand je t'ai revu. Mais quelle que soit ton apparence, tu es toujours aussi mignon et tu me fais toujours t'aimer. Ou devrais-je dire, tu me fais t'aimer encore plus.

Le visage de Duan Yijun devint si rouge qu'on aurait dit qu'il allait saigner à cause de cela. Il ne s'attendait pas à ce que cet homme ait de tels sentiments envers lui.

En fait, d'après ce que Moyi disait, il ne se souvenait pas de lui. Mais à cette époque, Cheng Yi était un grand frère qu'il espérait avoir mais qu'il ne pouvait que regarder de loin. Cheng Yi était le supérieur de son père, et Duan Yijun jouait juste un peu par hasard en sa compagnie. Duan Yijun se souvenait qu'il y avait quelqu'un comme ça dans la compagnie mais il n'avait jamais osé l'approcher.

De plus, Cheng Yi ne lui avait jamais rien dit et ils ne s'étaient rencontrés qu'une ou deux fois.

Duan Yijun se souvenait encore de la fois où Cheng Yi lui avait souri. Ce sourire était très doux et chaleureux, il avait fait battre son cœur de façon erratique pendant longtemps. Et grâce à ce sourire, il avait commencé à réaliser qu'il pourrait aimer les hommes.

Ils ne savaient pas que leur temps se chevaucherait à nouveau et qu'ils se retrouveraient. Quant à Cheng Yi, il était devenu plus mature et possédait le tempérament d'un homme, Duan Yijun ne reconnaissait presque pas le grand frère de cette époque.

— Hehe, tu te souviens de moi maintenant ? demanda Cheng Yi en lui massant doucement la tête.

Duan Yijun hocha légèrement la tête, ne sachant pas quoi dire. À ce moment, il se rendit compte d'un problème, c'était le métier de Cheng Yi ! Les éléments qu'il avait vus sur l'ordinateur de Cheng Yi et le plan de jeu qu'il lui avait laissé voir... soudain, il comprit tout...

— Alors, le jeu Tales of Demons and Immortals ... a été conçu par toi ?

— Oui.

Cheng Yi fit un signe de tête. Duan Yijun était complètement abasourdi, il se trouvait qu'il avait, sans le savoir, rencontré le développeur du jeu ... !

— Ça, le nom ...

— Hehe, il y a un sens caché dedans...

Duan Yijun sentit son cuir chevelu s'engourdir... pas étonnant que leur surnom paraisse si fortuit, c'était en fait prémédité.

Moyi... Xian Mo…(1)

— Depuis, j'ai changé mon surnom en Moyi car j'ai toujours... cherché mon Xian-er.

Tout à coup, le cœur et le nez de Duan Yijun se crispèrent. Pendant un instant, il ne sut pas comment répondre parce qu'il n'avait jamais éprouvé un tel sentiment, celui d'être resté dans le cœur de quelqu'un depuis si longtemps.

— Merci.

Duan Yijun serra soudainement cette personne dans ses bras. Ses yeux étaient un peu chauds, il avait une sorte de sentiment indescriptible en lui.

— Idiot, qu'y a-t-il à remercier ? Même si tu veux me remercier, tu devrais te servir de toi-même pour le faire, donne-moi ta vie entière.

En entendant cela, Duan Yijun ne put s'empêcher de rire et plaça sa tête sur la poitrine de l'homme.

— Tout d'un coup, je me sens très chanceux.

— Moi aussi.

Les deux personnes restèrent blotties l'une contre l'autre pendant un moment, puis commencèrent à s'embrasser. Duan Yijun regarda fixement leur désir qui s'enflammait et qui était beaucoup plus intense que lors de leur précédente séance, il ne put s'empêcher de toucher la canne de Cheng Yi.

En caressant cette chose bombée, il devint encore plus excité.

— Chéri...

Cheng Yi sentit son corps se ramollir à force d'être appelé par cette voix tendre, il renversa Duan Yijun sous son corps.

— À mon retour, je compte modifier à nouveau le jeu ‘Tales of Demons and Immortals’.

Duan Yijun était confus, il ne comprenait pas ce que Cheng Yi voulait modifier car le jeu était déjà assez bon. À ce moment, Cheng Yi l'embrassa à nouveau.

— Sois un bon garçon, appelle-moi encore Chéri.

— Chéri...

— En, ma femme est si obéissante. Ce soir, je vais te faire mourir.

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Bien que les deux personnes aient établi leur relation, elles n'avaient pas oublié que Cheng Yi était en fait en voyage d'affaires ici à la ville F, de sorte que le moment venu, il devrait repartir.

Même si Duan Yijun était réticent, il savait aussi qu'il n'y avait pas d'autre solution.

Cheng Yi avait son travail à faire alors qu'il devait lui-même poursuivre ses études.

Mais tous deux venaient de se mettre ensemble et actuellement, c'était leur plus beau moment, il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il voulait le serrer fort chaque minute de chaque jour.

Ces deux jours furent également le moment le plus agréable pour Duan Yijun. Afin de l'accompagner, Cheng Yi avait retardé son retour de deux jours, tous les deux avaient bien joué.

Plus tard, Duan Yijun s'étonna que Zhou Yang ne vienne plus l'importuner. Cependant, Duan Yijun était feignant pour penser à la raison ; sans Zhou Yang pour le déranger, il se sentait naturellement heureux.

Lorsque Cheng Yi dût rentrer, Duan Yijun se sentit vraiment mal de le quitter à l'aéroport. Souriant, Cheng Yi le prit dans ses bras et s'inclina pour embrasser ses lèvres.

— Qu'y a-t-il, tu ne peux pas supporter de me laisser partir ?

— Toi... quand reviendras-tu ? C'est... attends, mon examen d'entrée à l'université l'année prochaine, je choisirai ta ville pour poursuivre mes études.

Cheng Yi sourit sans refuser ses mots, mais Duan Yijun, toujours frustré, baissa la tête et sembla encore peu heureux.

— Mais il faut attendre longtemps...

— Tu ne peux vraiment pas attendre si longtemps ?

Cheng Yi le regarda avec un sourire, puis lui tapota le nez. En regardant l'expression détendue de Cheng Yi, Duan Yijun se sentit un peu contrarié. Se pourrait-il qu'il ne lui manque pas ?

Cheng Yi aussi savait ce qu'il pensait en le regardant marmonner dans un souffle, mais à la fin il ne dit toujours pas de mots doux.

Il profita du fait qu'il n'y avait pas beaucoup de monde et embrassa Duan Yijun avant de dire.

— Il faut que je prenne l'avion maintenant. Tu dois prendre soin de toi, n'étudie pas trop. Rappelle-toi de te connecter au jeu quand tu rentreras.

Bien que cela semblait étrange, Duan Yijun ne dit rien d’autre. Il acquiesça docilement et regarda Cheng Yi monter dans son avion.

Simplement en le voyant partir, Duan Yijun sentit qu’il recommençait à penser à Cheng Yi.

Ce genre de sentiments doux amer lui fit sentir qu’il n’était plus lui-même.

Se souvenant de sa promesse d’avoir une bonne note à son examen pour poursuivre ses études dans sa ville, Duan Yijun ne pouvait certainement pas avoir un mauvais résultat, alors il devait travailler encore plus dur. A ce moment-là, rien qu’en pensant à Cheng Yi , il se sentait confiant et fort.

Après être rentré chez lui, Duan Yijun ouvrit son ordinateur et se connecta au jeu. Ces derniers jours, le temps passé avec Cheng Yi était déjà trop court, Duan Yijun avait vraiment voulu passer chaque seconde et chaque minute avec lui alors tout naturellement, il n’avait pas eu le temps de se connecter au jeu.

Par conséquent, les quelques jours où ils avaient disparu du jeu, il y avait déjà d'innombrables personnes en ligne qui fantasmaient sur leurs éventuelles scènes obscènes.

D’habitude les deux allaient partout ensemble, mais à ce moment-là lorsque TXXX disparut pendant quelques jours, le Grand Dieu était si anxieux qu'il avait failli se rendre dans le monde 3D (monde réel) pour le chercher.

Ses mots et ses actions étaient si ambiguës avant ça, maintenant qu’ils avaient disparu tous les deux pendant quelques jours, tout le monde savait déjà en grande partie ce qu’il s’était passé même s'ils ne s’étaient pas confessés.

Quand Duan Yijun se connecta, le jeu semblait avoir été mis à jour sans qu’il ne le sache et le sujet dont tout le monde parlait était à propos de la dernière fonction dans le jeu.

Ils semblaient excités. Duan Yijun se sentit un peu bizarre, il ne comprenait pas pourquoi le jeu avait subitement été mis à jour.

Ensuite il se souvint que Cheng Yi avait parlé par hasard de la mise à jour et il se sentit encore plus bizarre.

— Quel genre de nouvelle fonction vous rend si heureux les gars?

— Xian-er est arrivé!!

Dès qu’ils le virent, les gens de la guilde se rassemblèrent et ils avaient l’air vraiment enthousiastes.

— Si il n’y avait que de nouvelles compétences, comment pourrions nous être si enthousiaste? La mise à jour actuelle indique qu'un personnage masculin peut maintenant se marier avec un autre personnage masculin.

— Hein?

Duan Yijun fut stupéfait un moment lorsqu’il entendit ça, pendant que ces filles gloussaient d’excitation. Ils commencèrent à hurler des propos aléatoires comme qui allait être avec qui, qui montaient à cheval ensemble et qui pourrait se marier avec qui.

Duan Yijun était toujours en dehors de tout ça, puis à un moment quelqu’un demanda :

— Où as-tu été ces derniers jours? Pourquoi on a pas vu le Grand Dieu Mo non plus?

— J’ai entendu que vous vous étiez vu dans la vraie vie, c’est vrai?!

Son visage rougit d’un coup, Duan Yijun se sentit soudain coupable. Ensuite, il se sentit bizarre, comment ces filles avaient pu avoir ces nouvelles si vite? Où les avaient-elles entendues?

Duan Yijun ne savait pas s'il devait annoncer leur relation alors il donna quelques réponses superficielles. Il parla de manière ambiguë et évasive, les laissant simplement deviner elles-même si c’était vrai ou pas.

Duan Yijun avait toujours des doutes dans son cœur. Pourquoi aurait-il changé les fonctions du jeu? Le jeu autorisait seulement les personnages masculins et féminins à se marier ensemble, et maintenant même les personnages masculins pouvaient se marier ensemble.

Le visage de Duan Yijun rougit inconsciemment quand il y pensa, parce qu’il était trop timide pour admettre  que Cheng Yi avait changé le jeu pour lui.

Après que Cheng Yi soit descendu de l’avion, il reçut un message de Duan Yijun lui demandant à propos du jeu. Cheng Yi sourit et répondit :

— Tu le sauras dans quelques jours.

Duan Yijun sentit que c’était bizarre, bien qu’il ait plusieurs hypothèses, il sentait que le Grand Dieu ne voudrait pas annoncer publiquement son orientation sexuelle…

Cheng Yi était occupé avec un nouveau jeu ces derniers jours, il manquait vraiment beaucoup à Duan Yijun mais il pouvait seulement faire de son mieux pour s’occuper.

Quand il se souvint qu’ils pouvaient se voir pendant les vacances d’été et d’hiver, il devint plus motivé. Quant au jeu, il s’était connecté uniquement parce qu'il pouvait ‘voir’ cette personne.

Même si ce n'était pas dans la vraie vie, les deux avaient parlé ensemble et s'étaient retrouvés dans le jeu, et cela le rendait quand même heureux.

Au moment où Duan Yijun avait presque oublié ce qu’avait dit Cheng Yi la dernière fois, un message arriva soudainement dans le jeu.

— Viens à la montagne Flora.

Duan Yijun savait que quelque chose se passait mais son personnage dans le jeu n’hésita pas et avança rapidement vers la Montagne Flora, en arrivant au pied de la montagne, Duan Yijun découvrit qu’il y avait une foule de personnes rassemblée autour, il ne savait pas de quoi ils parlaient mais ils avaient l’air vraiment excités.

A part ça, il pouvait vaguement voir quelqu’un se tenir fièrement au sommet. Les vêtements de l’homme flottaient dans le vent de la montagne, ce qui faisait que les femmes en bas envoyaient des émoticônes en forme de cœur.

Duan Yijun pouvait imaginer que si la scène se passait avec des vrais personnes, on aurait probablement vu tout le monde avec des cœurs rouges dans les yeux.

Quand Duan Yijun arriva, tout le monde fut étonné pendant un moment. Ensuite ils commencèrent à parler de quelque chose et à s’agiter. Au moment où il se sentit bizarre, il vit un message que Chen Yi lui avait envoyé..

— Ignore-les, monte.

— Hein.

Duan Yijun acquiesça puis son personnage s’élança et il arriva à côté de Moyi peu de temps après.

L'allure de Moyi était belle et charmante comme d’habitude, Duan Yijun remarqua ensuite que le paysage en haut de la montagne n’était pas si mal.

Le climat dans le jeu était similaire à celui du monde réel, il y avait aussi quatre saisons. Maintenant, c’était le printemps et la montagne était recouverte de vert.

Ils se tenaient en dessous d’un large pêcher, et les pêchers de toute la montagne étaient en pleine floraison.

La brise printanière soufflait, le paysage était riche et varié..

Quelques pétales roses tombaient sur la tenue d’un blanc immaculé de Duan Yijun, ornant l'homme pour le rendre encore plus beau et charmant. Même si ce n’était que dans le jeu, en étant regardé si intensément par l’autre personne, Duan Yijun qui était assis devant son ordinateur ne put s’empêcher de rougir.

— M'appeler ici... tu veux faire quelque chose ?

Cheng Yi sourit et agita soudain la main. Comme si la magie était lancée autour d'eux, les fleurs de pêcher qui les entouraient se rassemblèrent et flottèrent dans le ciel.

Duan Yijun approcha la bouche grande ouverte, il trouva la technique très belle, mais il ne savait toujours pas ce que Cheng Yi voulait faire. À ce moment, les pétales flottants des fleurs de pêcher tombèrent, en formant le mot ‘Xian’ et ‘Mo’ ainsi qu'un cœur au milieu.

Tous les gens au pied de la montagne s'enflammèrent. Ils n'imaginaient pas que le Grand Dieu dans leur cœur se confesserait à un petit novice médiocre, mais ce n'était pas le plus choquant.

Lorsque Moyi prononça la phrase ‘Xian-er, épouse-moi’, la foule était en émoi. Si Moyi n'avait pas pris des dispositions pour bloquer la foule au pied de la montagne, ces gens se seraient probablement précipités là-haut.

En même temps, il y avait des personnes qui s'amusaient en regardant le tout, il y avait celles qui étaient heureuses et excitées, il y avait aussi beaucoup de monde qui était les disciples du Grand Dieu et qui avaient maintenant leur rêve brisé et leur cœur brisé.

Mais Cheng Yi ne se souciait pas de toutes ces choses. En laissant tout le monde venir ici aujourd'hui, il voulait juste annoncer devant chacun qu'il était le propriétaire de Duan Yijun et aussi dire à tout le monde qu'il avait déjà quelqu'un qu'il aimait dans son cœur.

Duan Yijun était confus au point d’en être stupide. C'était bien que l'homme se soit confessé en privé, en réalité, il ne s'attendait pas à ce qu'il se confesse à nouveau dans le jeu, et lui demande aussi directement de l'épouser.

Finalement, il comprit pourquoi Cheng Yi avait décidé de modifier le jeu, c'était totalement pour son propre intérêt égoïste ah !

— Qu'est-ce que tu as, tu n'es pas d'accord ?

Des fleurs de pêcher flottaient partout, entourant presque complètement les deux personnes.

Cheng Yi s'avança et attira la personne dans son étreinte.

Duan Yijun pouvait imaginer que l'homme devait glousser derrière son écran.

Il ne savait pas ce qui se passait, mais son visage était rouge, alors il se leva et fit quelques tours dans sa chambre, en essayant de dissiper la chaleur sur son visage.

Après cela, il s'assit de nouveau et tapa ‘je le veux’ avec le clavier. Il n'osa pas regarder comment les gens avaient réagi après cela, alors il se déconnecta en panique.

Au bout d'un moment, son téléphone se mit à sonner. C'était Cheng Yi.

Les deux hommes échangèrent des mots doux et affectueux pendant un moment, puis mirent fin à l'appel à contrecœur lorsque les téléphones commencèrent à chauffer.

Pendant les jours suivants, les préparatifs de leur mariage se poursuivirent.

Même si c'était dans le jeu, tout le monde était très sérieux comme si c'était eux qui se mariaient. Le jour de leur mariage, il y avait tellement de monde dans la salle qu'ils ne pouvaient plus accueillir personne.

Duan Yijun soupçonna même que tous les joueurs du jeu étaient venus au mariage...

Tous deux portaient une tenue rouge. Bien que Cheng Yi plaisantait sur le fait que Duan Yijun était son épouse, tous deux portaient en fait une tenue de marié.

En voyant cette personne devant lui dans le jeu, Duan Yijun pensa inconsciemment au visage de Cheng Yi. Puis, comme s'il se tenait vraiment devant lui, Duan Yijun se sentit timide et ne sut pas quoi faire.

À plusieurs reprises, il ne réussit plus à tenir sa souris de façon stable.

Après la cérémonie et l'échange des bagues, ce fut naturellement le moment d'aller dans la chambre nuptiale. Tous les membres de leur guilde commencèrent à se comporter comme les membres de la famille de Duan Yijun et voulurent même envahir la chambre. (1)

Après les avoir tourmentés pendant un certain temps, ils se dispersèrent progressivement.

Duan Yijun regardait attentivement l'écran sans savoir quoi faire. Il ne s'attendait pas à ce que les deux personnages du jeu soient en train de le faire.

Lorsque Moyi enleva les vêtements de TXXX, Duan Yijun ne comprenait toujours pas ce qui se passait.

— Vraiment... on  peut le faire ?

— Bien sûr, on est mariés.

Duan Yijun resta sans voix pendant un moment. Tu n'avais pas besoin de concevoir le jeu de façon si réaliste !

Alors qu'il fixait l'écran en regardant les deux personnages entrer dans une scène de R-18 et que ses yeux étaient sur le point de tomber, son téléphone sonna.

— Allô ?

Duan Yijun sentait encore son cœur battre la chamade. Après avoir entendu la voix de cette personne, ses oreilles devinrent plus rouges.

— Hehe, tu peux dormir cette nuit ?

Rougissant, Duan Yijun ne parla pas. La belle voix de l'homme était juste à côté de son oreille, ce qui lui faisait penser inconsciemment qu'il soufflait à côté de son oreille.

Son tympan le démangeait et son corps frissonnait.

— Ton appel... tu as besoin de quelque chose ?

— Oui, tu me manques.

Duan Yijun rougit et pensa à dire quelque chose, puis il entendit l'homme ajouter.

— Je veux le faire.

Son esprit fut stupéfait au point d'être grillé, Duan Yijun faillit jeter son téléphone.

Cette personne, depuis quand était-elle devenue si perverse ? !

— Aujourd'hui est notre grand jour après tout, déclara Cheng Yi.

— Je... je sais...

— Tu vois, même eux ont commencé à le faire, je ne te manque pas ?

Duan Yijun ne voulait pas admettre que son corps était devenu mou au moment où il avait entendu sa voix. Et maintenant qu'il entendait les mots de Cheng Yi, il voulait agir un peu plus durement.

— Bébé, tu le veux aussi, non ? Je n'ai pas oublié à quel point tu étais passionné il y a quelques jours, tu m'as serré fort et tu m'as demandé d'aller un peu plus profond, un peu plus fort.

— Ne... ne dis pas ça...

En disant cela, Duan Yijun ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil à l'ordinateur et de voir leurs personnages s'entremêler.

— Tu es dur là-dessous ? Tu veux que je t'aide ?

— Je ne... ne veux pas...

— Bébé, ne te retiens pas. Si tu te sens mal à cause de tes hésitations, mon coeur sera douloureux. Tu veux que ton mari t'aide à sucer, à tout aspirer...

— Ne... ne dis plus rien, dit Duan Yijun en pleurant, le visage rougissant.

— Tu ne veux pas ? C'est bon, je suis là. Sois obéissant, va sur le lit et enlève ton pantalon.

Au début, Duan Yijun ne voulait pas le faire, mais lorsqu'il entendit les instructions de l'homme, il ne put s'en empêcher et se rendit docilement à son lit et il enleva son pantalon.

— Imagine que Gege te touche là, maintenant, tiens le coup, et touche ce petit champignon avec tes doigts.

— Ah ah... ah... Gege...

— Est-ce confortable ?

— Hum... si confortable...

— Tu le veux ? Tu veux que Gege touche là ?

— Ah ah... ça me démange beaucoup... mon mamelon... et en bas ça me démange aussi...

— D'abord, touche toi devant.. Ta petite chose est montée très haut ah. Tiens-le et pompe de haut en bas. Tu te souviens comment ton mari t'a aidé à le faire ?

— Ah ah... très agréable... l'eau sort... Chéri si étonnant... ah...

— Petite dévergondée. Tu t'es déshabillé en bas ?

— Déshabillé...  je suis déshabillé...

— Enlève aussi ton haut. Le mari veut te sucer le mamelon maintenant.

En entendant ce que l'homme disait, Duan Yijun sentit que ses tétons devenaient chauds et le démangeaient. Il ne réussit pas à résister, il retira sa chemise.

— Mari, dépêche-toi de sucer mon téton... il gonfle et il me démange... Je veux... Gege... mords-moi...

Utilisant une main pour tirer sur ses propres tétons, Duan Yijun commença à imaginer la façon dont l'homme le lui faisait.

Cheng Yi  suçait cet endroit jusqu'à ce que ce soit douloureux et agréable avec un bruit de claquement humide.

— Tu aimes que ton mari te suce ici ? C'est agréable ? Il devient déjà rouge et gonflé.

— Ah ha ... j'aime ... plus fort ... suce-le ... ah ah ... incroyable ... suce Xian-er à mort ... plus fort ...

— Tsk tsk. Bébé, quand ton mari n'était pas là, tu as joué tout seul ? Tellement lubrique.

— Non... non... seul mon mari peut me toucher... um... ah... ah... trop fort... ...

— Est-ce que j'ai manqué au petit trou en dessous ?

— Manqué ... beaucoup ...

—  C'est le mari ou le gros bâton de viande du mari qui t'ont manqué ?

— Les deux ... ont manqué les deux ... ah ... ha ...

— Tsk tsk, tu veux que je te donne tout ?

—  Je veux ... nhnn ... mmhmm ... en dessous, je veux aussi ...

— Rampe, soulève tes fesses en l'air ! Insère-le toi-même ! N'oublie pas de mettre du lubrifiant oh, tu ne peux pas te blesser.

La voix de Cheng Yi était devenue rauque et son ton plus lourd. Duan Yijun était fasciné par ce genre de voix,

— Je... Je comprends.

Très vite, il s'allongea docilement et enduisit ses doigts de lubrifiant. Imaginant la silhouette de son homme, il enfonça deux doigts en lui.

— Ah ah ! Ah ngh... Mari... si chaud... si grand... vais mourir...

— Tu te sens bien d'avoir été pris ? Ton petit trou est très serré, très chaud. Tu sais vraiment comment m'aspirer, ton mari va mourir d'avoir été aspiré fort.

— Nnn ah... plus fort... ah ah... si bon... si plein...

Duan Yijun imagina comment son homme le montait, puis il ferma les yeux et commença à pomper ses doigts qui étaient enfoncés dans son trou.

Il gémissait fort contre l'homme au téléphone en se poussant avec ses doigts.

— Ah ah... Mari... dépêche-toi de venir me faire... ah ah...

— Nnn mhmm... si bon... si profond... Gege... Tu m'as tellement manqué... ah ah...

— Mari... plus fort... baise-moi... baise-moi à mort... ah ah ah...

Cheng Yi ne parlait pas, mais on pouvait facilement imaginer ce qu'il faisait au son de sa respiration.

Tant qu'il entendait la voix de son homme, Duan Yijun devenait lubrique, comme s'il venait de boire un aphrodisiaque.

— Mari... dépêche-toi de venir et de le mettre en moi... enfonce-le et baise-moi à mort... Je veux ton gros bâton de viande... aah ah ah...

Parce qu'ils étaient séparés par un écran froid de téléphone portable, Duan Yijun cria tous ces mots obscènes que d'habitude il n'aurait pas osé dire.

— Je te pousserai à mort !

Cheng Yi jura à voix basse, sa voix rauque était remplie d'un goût masculin.

Cela faillit amener Duan Yijun à son apogée.

— Ah ah ah... Gege, plante-moi à mort... je vais mourir... je vais être transpercé par mon mari à mort... ah ah...

— Sois bon, ensemble maintenant.

La voix de Cheng Yi de ce côté-là semblait avoir atteint sa limite. En écoutant le son de sa respiration, Duan Yijun ne put plus le supporter et gémit bruyamment.

Ses doigts étaient mouillés par l'eau qui coulait de son trou, Duan Yijun continuait à gémir et son esprit scintillait de lumières blanches.

Son front frottant contre le couvre-lit, il ne put finalement plus le supporter et il expulsa tout.

Immédiatement, sa moitié inférieure devint un désordre humide.

Duan Yijun faillit oublier que son téléphone était encore allumé, son corps était étendu sur le lit et il n'arrêtait pas de haleter.

— Tu vas bien ?

La voix douce de l'homme retentit du téléphone, et Duan Yijun tendit la main pour mettre le téléphone contre son oreille.

— Bébé, n'as-tu pas dit à l'instant que je te manquais ? Et que tu voulais que je vienne te le faire en personne.

Duan Yijun se souvenait encore de ce qu'il avait bafouillé pendant le tumulte, maintenant qu'il y pensait, il se sentait incroyablement obscène.

— Hehe, pourquoi tu ne parles pas ? Je te manque ?

— Tu me manques...

— Bien, maintenant va à ta fenêtre et ouvre le rideau.

Se sentant étrange, Duan Yijun alla docilement ouvrir le rideau.

Contre toute attente, il vit quelqu'un se tenir à sa porte d'entrée et il y avait une voiture derrière cette personne.

Sans réfléchir, Duan Yijun s'habilla au hasard et descendit en courant.

— Tu... pourquoi es-tu ici ? !

— Femme. Aujourd'hui c'est notre nuit de noces après tout, bien sûr je dois venir en personne ah.

Duan Yijun ouvrit largement les yeux.

Puisqu'il était venu... alors... que diable faisaient-ils à l'instant ? !

Après toutes ces discussions, il s'était fait avoir !

Mais que représentait cette faible douceur et ce bonheur dans son cœur !

— Une nuit de printemps vaut mille ors, ma femme, ne devrions-nous pas nous dépêcher de remonter et de continuer ?